Connue pour ses
sites naturels et ses plages paradisiaques, la wilaya d'Aïn Témouchent
recèle, à proprement parler, des potentialités et des atouts touristiques à
exploiter pleinement ou à redynamiser afin d'encourager le secteur du tourisme
dans cette région. Et afin de répondre aux besoins en hébergement des touristes,
subjugués par le charme naturel des sites balnéaires, dispersés sur 80 km de côtes, et œuvrer au
développement du secteur du tourisme, 07 zones d'extension de sites touristiques
(ZEST) sont en voie d'aménagement dans la wilaya, à S'biât, Bouzedjar, Sassel, Terga, Chatt-El-Hilal,
Rachgoun et Hammam Bouhadjar (thermale). Le portefeuille foncier de ces sept
ZEST renferme 1.063
hectares dont 323 aptes à aménager et en mesure de créer
55 projets de développement touristique y compris l'activité hôtelière
(complexes, villages et résidences touristiques, camps de toile, chalets et autres).
Ces projets devront apporter aussi 12.000 lits supplémentaires qui viendront
renforcer les quelque 8.000 déjà existants. Ce thème a été l'un des points de
l'ordre du jour de la
dernière réunion du conseil de la wilaya, qui s'est tenue
cette fin de semaine, sous la
présidence du wali Hamou Ahmed Touhami. De même, les zones d'activités
aquacoles prioritaires (ZAAP) ont été au menu de cette réunion. Et comme son
homologue du tourisme, celui de la
pêche et d'aquaculture viendra, à son tour, développer le
plan d'action de sa direction. Il concerne notamment un plan d'aménagement de la zone d'activités aquacoles
prioritaire (ZAAP) en préparation à Sbiât (35 km d'Aïn Témouchent).
Cette ZAAP, destinée uniquement aux activités de l'aquaculture, occupe un terrain
d'assiette de 08
hectares en terre et jouit d'une position stratégique, à 15 mn de la RN
02, axe routier reliant Aïn Témouchent à Oran. A l'inverse du POS (plan
d'occupation des sols) pour l'urbanisme, le plan d'aménagement de la ZAAP de Sbiât fixe l'exploitation
de chaque partie des terrains concédés aux investisseurs dans le domaine
aquacole et consacrés à la
construction des bases de vie ou bases logistiques terrestres
(chambres froides, fabriques de glaces, bureaux?). Les activités -l'élevage
dans des cages flottantes- s'effectuent en mer, une manière de consommer moins
de foncier par l'investisseur de la ZAAP. Ainsi, la wilaya d'Aïn Témouchent
recense huit nouveaux projets aquacoles en mer, dont quatre ont été avalisés
par la commission de
wilaya et quatre attendent leurs actes de concession. L'affectation et les
superficies des espaces sont réglementées par des textes. 1.500 m² pour les projets
de pisciculture marine et 800
m² pour la conchyliculture.
Actuellement, les espaces de la côte témouchentoise
abritent 03 projets en mer dont 02 piscicultures entre Madagh et Bouzedjar,
ainsi que 05 projets dont 04 piscicoles, entre Bouzedjar et Béni-Saf. Une réunion
avec ces porteurs de projets est d'ailleurs prévue le 10 janvier prochain.
Enfin, deux
communes vont faire l'objet d'une révision de leur PDAU (plan directeur
d'aménagement et d'urbanisation), il s'agit de Béni-Saf et d'Aïn Témouchent.
Les études ont été confiées à un bureau d'étude
(URBAT). Ce dernier devrait prendre en charge la revalorisation et
la densification du
foncier urbain.