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Le don du sang n'est pas encore ancré dans les mœurs, alors que tous
pourraient, un jour ou l'autre, en avoir besoin. Une campagne de collecte de
sang a été organisée, ce week-end, dans le cadre du projet «El Warid » au Centre de transfusion sanguine de
l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre (EHU). Cette opération
de dons groupés de sang est chapeautée par un groupe d'associations. Dans le
même cadre, une opération de collecte de sang a été organisée vendredi, près de
la mosquée ?Ibn Badis'. Une centaine de poches ont
été collectées. Malgré les campagnes de sensibilisation, il faut dire que les
donneurs se font, de plus en plus, rares. La majorité des donneurs le font
parce qu'ils ont un membre de la famille qui a besoin de quelques poches de
sang, dans le cadre d'une intervention chirurgicale, entre autres. Le principal
obstacle rencontré demeure l'absence de la culture du don régulier, au sein de
notre société. « El Warid» est une association
médicale caritative qui ambitionne, à travers ce projet, de structurer les
actions de dons groupés, afin d'aider les différents centres de transfusion
sanguine d'Oran à assurer l'autosuffisance de leurs banques de sang et
atteindre, ainsi, un stock d'urgence.
La stratégie tracée par l'équipe de ce projet consiste à établir une base de données comportant les coordonnées des donneurs qui sont contactés, périodiquement, pour un don groupé. Le but est d'avoir une base de données d'environ 4.000 donneurs de sang. A Oran, comme dans les autres wilayas du pays, les dons du sang font cruellement défaut, et les structures hospitalières éprouvent des difficultés à constituer des stocks de produits sanguins pour satisfaire les besoins. Les donneurs réguliers ne représentent qu'un faible pourcentage du nombre global des donneurs. Cependant, il est vital de réduire les dons familiaux et favoriser les dons volontaires. Le don du sang est essentiel. C'est un geste vital. Les accidentés de la route, les patients souffrants de maladies graves (leucémie, cancer... ), les hémophiles, les nourrissons qui naissent avec un sang incompatible sont, directement, concernés par ce geste humanitaire. Leur vie en dépend. Le problème de manque de sang se pose, avec acuité, pour les gens qui ont un rhésus négatif. En s'adressant au centre de transfusion sanguine le plus proche, on peut offrir un peu de son sang, et sauver des vies. Le centre de transfusion sanguine accueille des donneurs, dans les conditions et les normes les plus strictes. Une fois les prélèvements de sang effectués, l'équipe s'apprête à séparer le sang et préparer les dérivés sanguins. Les contrôles et la recherche des virus HIV, hépatites B et C sont lancés, au fur et à mesure. |
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