Les jeux de pétards qui accompagnent la célébration de la fête religieuse du Mawlid Ennabaoui Echarif dans la ville de Constantine et sa périphérie n'a pas dérogé à la «règle» cette année aussi et a eu son lot de blessés et pas uniquement parmi les jeunes. Il y a eu au total 32 victimes qui sont âgées de 16 à 35 ans, blessées par les jets de pétards. «Et la plupart de ces victimes, a noté, hier, M. Kaabouche Aziz, chargé de la communication au niveau de tout le secteur sanitaire de la wilaya, sont des petits et des jeunes filles dont les blessures ont nécessité leur évacuation aux structures sanitaires les plus proches des accidents».

Selon le chargé de la communication au niveau du secteur sanitaire de la wilaya, tout est arrivé durant les journées de mercredi et jeudi passées, qui ont mis à rude épreuve les services des urgences du CHU de Constantine, de l'hôpital d'El-Khroub, de la cité El-Bir et de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Le CHU du chef-lieu de wilaya a accueilli et soigné 17 citoyens, âgés de 16 à 35 ans, qui ont été blessés, au premier degré, par des explosions de pétards, dont «9 au service des urgences chirurgicales et 8 au service ophtalmologie», a précisé notre interlocuteur. Et d'ajouter, que «tous ont bénéficié des soins adéquats et seule une fille de 14 ans, brûlée à l'oeil gauche, a été transférée au service des grands brûlés où elle se trouve en observation jusqu'à l'heure actuelle. Toutefois sa blessure est sans conséquence sur la vision au niveau de l'œil atteint et «il est probable qu'elle sortira vendredi matin dans le cas où son état de santé évolue positivement», a indiqué M. Kaabouche. Et parmi les blessés accueillis par le service ophtalmologie, et mis à part le cas d'une autre fille qui a été gardée un moment en observation, tous les autres ont reçu des soins et ont regagné leurs domiciles respectifs dans la journée même. A El-Khroub, l'hôpital Mohamed Boudiaf a enregistré, durant ces deux journées, 6 cas de gens souffrant de blessures causées par les pétards. «Mais des blessures superficielles», a considéré notre interlocuteur disant qu'ils ont été soignés et sont rentrés chez eux dans la journée. Et un seul cas dont la blessure était plus ou moins sérieuse a été retenu pour traitement, «et qui, lui aussi, vient d'être libéré», nous a signalé, plus tard, le chargé de la communication. A l'hôpital de la cité El-Bir, il y a eu 5 cas, des gens qui étaient légèrement blessés aussi par des jets de pétards. Ils ont été soignés et sont rentrés chez eux. Enfin, 4 autres cas ont été signalés à l'hôpital Abdelkader Bencharif de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Ils ont été, bien entendu, soignés et ils ont regagné leurs domiciles.