Hormis les
appréciables quantités de pluie qui se sont abattues vers le début du mois de
novembre dernier, ces jours-ci et les jours à venir n'augurent rien de bon
d'autant plus que les prévisions météorologiques annoncent une absence de pluie
pour de nombreux jours. Cette situation fait craindre un début de sécheresse et
l'angoisse et l'incertitude se sont emparés des agriculteurs et cultivateurs.
Tout de même, cela fait plus d'un mois qu'il n'a pas plu et le développement
des cultures maraîchères et céréalières risquent d'en pâtir. « A croire qu'il
n'y aura plus d'hiver, pendant que le mois de décembre file en soleil et en douceur
», s'interrogent des agriculteurs. D'après leur raisonnement, avec ces
changements climatiques inhabituels, le niveau des barrages baisse inévitablement.
Il en est de même pour les eaux souterraines et les puits. Pour ces derniers,
il faudra creuser plus profondément afin d'espérer avoir suffisamment d'eau pour
les travaux maraîchers. Ceci est valable juste pour les petites cultures. Pour la culture céréalière,
il s'agit d'une irrigation d'appoint, avec l'apport des barrages. Mais là aussi, c'est uniquement pour
les périmètres qui disposent de cette technique d'irrigation qui n'est
malheureusement pas répandue. Il faut encore souligner que la sécheresse agit
forcément sur la chaîne d'alimentation
des eaux souterraines qui se raréfient. Cette situation entraîne inévitablement
la baisse grave
du niveau des rivières, puits et bassins. A la fin, la sécheresse peut
compromettre et détruire les récoltes.