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Le dénouement de la situation des locaux commerciaux, qui a perduré des
mois durant, semble peu à peu se profiler à l'horizon.
Si certains bénéficiaires qui attendaient, depuis plusieurs mois, cette attribution, ont affiché, clairement, leur satisfaction, il n'en demeure pas moins que certains postulants mécontents et, qui s'estiment avoir été exclus, injustement, des listes des bénéficiaires, ne l'entendent pas de cette oreille. En ce jour férié, qui a coïncidé avec la fin de cette année, les discussions sur la place d'Aïn El-Turck ont, essentiellement, gravité autour du sujet relatif à la distribution, en fin de semaine, des 275 locaux commerciaux sur les 360 inscrits, dans le cadre des dispositifs CNAC, ANSEJ et ANGEM. Les mécontents envisagent de déposer des recours, auprès de la wilaya. « Nous ne sommes pas satisfaits de la tournure des évènements. Il existe de nombreux couacs dans l'attribution des locaux commerciaux et nous n'allons pas nous taire », a déploré une postulante exclue de la liste des bénéficiaires. Notons, à ce propos, que certains bénéficiaires ont, pour leur part, formulé des réserves, au lendemain de la distribution, concernant le positionnement des locaux attribués, répartis à travers trois sites, à savoir : Akid Abbès, Haï Bensmir et El-Bahia dans le chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Le reste des locaux, soit un total de 85, sera distribué, au cours de cette semaine, apprend-on d'une source proche de ce dossier. Il y a lieu de noter, dans ce même contexte, que les responsables locaux auront, dans les prochains jours, à démêler le compliqué écheveau relatif à l'attribution des 100 stands du marché de proximité de Haï Nakhil, sis dans la commune d'Aïn El-Turck. Ce marché, réalisé plus de deux ans, auparavant, et ayant nécessité un apport financier de 40 millions de dinars, est destiné à accueillir les commerçants du marché des fruits et légumes de ladite commune et à endiguer, un tant soit peu, l'informel. Livré aux mignardises de la nature et aux actes de vandalisme, depuis sa réalisation, ce marché de proximité s'est dégradé, au fil des jours, au point de nécessiter une restauration, avant sa livraison. Ce constat est, également, valable pour les 360 locaux commerciaux, dont certains sont squattés par des familles sinistrées, qui ont été la cible d'actes de vandalisme et de pillage. A Oran, sur 5.000 intervenants dans le commerce informel, recensés, à travers les 26 communes de la wilaya d'Oran, 1.200 cas sont à régler, avait indiqué, dernièrement, une source de la direction du Commerce, soulignant que le programme de résorption du commerce informel vise à intégrer 1800 intervenants, dans les circuits officiels. Depuis 2009, les communes de la wilaya d'Oran ont bénéficié de la réalisation de plusieurs marchés parisiens et ce sont des sommes faramineuses qui ont été dépensées pour ces marchés couverts, désertés finalement par des commerçants qui, ont préféré plutôt le commerce informel, devenu, de plus en plus, florissant. Selon les dernières statistiques 60% des box des marchés ?parisiens' ne sont pas exploités, à Oran. D'autres avancent que ces marchés ne sont pas dotés de toutes les commodités, alors que la réalité est tout autre. |
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