Le futur institut
national spécialisé de la formation professionnelle (INSFP) de Béni-Saf
ouvrira ses portes aux stagiaires en 2017, à la rentrée de la session de septembre.
Les travaux de réalisation lancés sur la sortie est de la ville sont achevés à
40%. C'est ce que l'on a appris à l'occasion de la visite du ministre du
secteur, Mohamed Mebarki, ce lundi, dans la wilaya d'Aïn-Temouchent. La réalisation de
cette future infrastructure qui s'étend sur 1,7 hectare est prise
en charge par deux entreprises algériennes. L'enveloppe financière engagée
s'élève à 26 milliards de centimes, indique-t-on aussi. L'institut comprendra
12 classes, 3 salles spécialisées, une bibliothèque et un auditorium. Sa
capacité théorique est de 450 places, dont un internat de 120 lits. Le ministre
s'était rendu auparavant à Hassi El-Ghalla où il a inspecté un projet portant la réalisation d'un
CFPA d'une capacité de 300 places pédagogiques. Après Béni-Saf, la délégation ministérielle,
accompagnée du wali d'Aïn-Temouchent, M. Ahmed Hamou Touhami, a pris la direction du
chef-lieu de la wilaya
pour s'enquérir de l'avancement des travaux de deux autres
infrastructures visant le renforcement du secteur. Un INSFP de 450 places à
l'est de la ville et
un dortoir de 60 lits au CFPA Bouzidi-Larbi. A Aïn-Temouchent encore, les
travaux de réalisation d'un institut national spécialisé devront démarrer
incessamment sur une assiette de 1,6
ha située non loin du centre universitaire
Belhadj-Bouchaïb, d'une capacité d'accueil de 1.000 stagiaires dont 300 en
régime d'internat.
Avec ses 13
établissements, la
formation professionnelle d'Aïn-Temouchent offre aujourd'hui
9.416 postes pédagogiques dont 5.739 nouveaux stagiaires dans diverses
spécialités auxquels il faudra ajouter 3.500 dans l'apprentissage et 350 femmes
au foyer. L'on sait aussi que les priorités du ministère du secteur, durant
cette année scolaire, est que la formation professionnelle
s'adapte aux orientations économiques récentes du gouvernement, suite à la baisse des prix du
pétrole. Des efforts particuliers sont à mener en
direction de secteurs considérés par le gouvernement comme prioritaires, à
savoir l'industrie, l'agriculture, le tourisme et le bâtiment. Dans quelques
temps, la zone
industrielle de Tamazoura (30 km, à l'est
d'Aïn-Temouchent) est pressentie pour offrir plusieurs milliers de postes
d'emploi qualifiés et/ou spécialisés entre permanents et d'appoint.