Les forces de police ont délogé en début de semaine, suite à la
dénonciation de riverains, des individus qui s'étaient installés à l'intérieur
des dépendances actuellement en chantier de la future piscine semi-olympique, dont les travaux de réalisation sont à
l'arrêt depuis des semaines. Les raisons de ce subit arrêt des travaux seraient
liées au sempiternel problème de la défaillance de l'entreprise chargée de la
réalisation de ce projet, qui a été inscrit sur le plan d'action quinquennal de
la daïra d'Aïn El-Turck, au
même titre que 58 autres opérations dont 18 pour l'année 2014. Lancé le 20 août
2013 par l'ex-wali d'Oran, Boudiaf Abdelmalek, ce
projet a été estimé à un montant de 12 milliards de centimes pour un délai de
réalisation de 18 mois (document en notre possession). Mitoyen au siège de l'APC d'Aïn El-Turck,
le chantier s'est rapidement transformé en lieu de beuverie, tapissé de
carcasses et autres tessons de bouteilles d'alcool. Les riverains, qui ont
dénoncé les indus occupants, déplorent également ce triste constat. Notons
encore qu'une situation similaire est malheureusement relevée sur le chantier,
à l'arrêt depuis une année, pour les mêmes raisons, du projet d'aménagement de
la placette du 5-Juillet, situé à proximité dans la localité de St Germain, qui
a été inscrit sur le programme PCD au cours de la même période que celle de la
piscine semi-olympique.
La dégradation de ces lieux, faisant face, ironie du sort, à un CEM, qui
ont été transformés aussi en un point de rencontre pour les marginaux, suscite
le désappointement, d'une part, des riverains et, d'autre part, des parents des
collégiens.