
Trois nouveaux
générateurs d'hémodialyse viennent renforcer ceux existant au niveau du service
de néphrologie de l'hôpital Ahmed Bouras de Ténès, a-t-on appris auprès de la direction de cet
établissement hospitalier. Une bouffée d'oxygène pour les malades car le
service de néphrologie de l'hôpital Ahmed Bouras se voit doubler sa capacité
d'accueil en hémodialyse grâce à cette dotation, en
sus de palettes de recharge et de médicaments. Selon le directeur par intérim
de l'hôpital, le matériel permettra surtout aux patients en difficultés
financières d'accéder au traitement d'hémodialyse sachant que les séances d'hémodialyse
reviennent chères au niveau des cliniques privées. «Notre objectif est de
promouvoir une politique d'aide aux malades hémodialysés, de réduire les inégalités
de traitement et de soins. Certains patients n'ont pas la possibilité d'accéder
à l'hémodialyse dont le traitement chez le privé est hors de portée des bourses
moyennes», note t-il. Selon le chef de service de néphrologie, «pour l'heure et
avec la réception de
ces trois nouveaux générateurs, nous pensons venir à
bout de la demande en
constante progression en assurant des séances d'hémodialyse aux patients de
toute la région du
littoral de Ténès».
Pour rappel,
l'unité d'hémodialyse de l'hôpital Ahmed Bouras est entrée en fonction en décembre
2004 avec principalement huit générateurs. D'une dizaine de malades en 2004, le
nombre de malades a évolué pour atteindre aujourd'hui
plus de 70 personnes atteintes d'insuffisance rénale. Toutefois, il faut souligner
que ce nombre (70 malades) ne reflète pas la réalité de la demande car de
nombreux patients, notamment les assurés sociaux, fréquentent les cliniques privées
grâce à la convention
qui les lie à la
CNAS.