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Kazi Tani (RND), Kaddouri (FLN) et Belkadiri (Parti El Fadjr) : Trois candidats pour un siège au Sénat

par Houari Saaïdia

Le dépôt des candidatures ayant été arrêté, ils sont trois à concourir pour une place au Sénat, représentative de la circonscription électorale d'Oran. Il s'agit, pour s'en tenir à l'ordre chronologique du dépôt des dossiers auprès de la DRAG, de Kaddouri Habib (Front de Libération Nationale), Belkadiri Mohamed (Parti Fadj El-Jadid) et Kazi-Tani Abdelhak (Rassemblement National Démocratique), et qui sont, par ailleurs, respectivement le P/APC d'Es Sénia, le P/APC de Bir Djir et le P/APW.

A vrai dire, les trois postulants n'ont pas attendu la date du dépôt de leurs dossiers, simple formalité, pour se lancer dans une précampagne dans les quatre coins de la wilaya. Les moyens diffèrent, mais la fin est la même : s'adjuger un maximum de (promesses de) voix de l'électorat local, composé des élus des 26 municipalités et de l'Assemblée élue de la wilaya, en perspective du jour du scrutin, le 29 décembre. Les meetings, les bureaux de permanence, les porte-à-porte, les alliances et autre jeu de coulisses? c'est de bonne guerre, tout compte fait, pour prétendre au prestigieux et non moins avantageux poste au sein de la Chambre haute du Parlement. A la condition que la « chkara » ne s'y mêle pas, ce que chaque membre du « trio » en lice soutient, du moins publiquement, sur fond d'un discours commun, à la fois, moraliste et moralisateur : « pour une purification de la pratique électorale ». Si le président de l'APW, candidat du consensus, plébiscité du haut comme du bas, par les instances du RND, avait été le premier à ouvrir le bal, à coups de meetings et d'opens spaces, le maire d'Es Sénia, qui a eu la main haute au terme des primaires organisées, au siège de la Mouhafada d'Oran, lui, s'est montré jusqu'ici plutôt discret sur scène, privilégiant sans doute, la méthode de « commune par commune » pour expliquer et mettre en avant son « programme », et du coup faire rallier à sa cause le plus possible d'électeurs. Encore plus discret, mais en revanche le plus expérimenté des trois -si tant est que l'expérience ait un sens en pareil exercice électoral- pour avoir pris part aux sénatoriales de 2012, le maire de Bir El-Djir, lui qui a préféré dévoilé ses intentions électorales, à la dernière minute, a sa propre stratégie en matière de campagne électorale.