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![]() ![]() ![]() ![]() Le problème de désamiantage des chalets de la cité El Gammas vient d'être
posé, hier encore, par les riverains qui ont profité de la visite du wali dans
la cité pour faire part de leurs inquiétudes à propos de l'entame de cette
opération quelque peu délicate. Rencontrés lundi sur le chantier des travaux du
VRD de leur cité où ils attendaient la visite du wali pour leur donner les
autorisations de construction de leurs chalets en dur, les représentants des
comités de quartiers ont considéré légitimes leurs inquiétudes à propos de
cette question qui soulève le problème de la manipulation d'une matière
dangereuse et pour l'homme et pour l'environnement. « Ce serait catastrophique
qu'on puisse laisser chacun s'attaquer tout seul à l'amiante. Il faut des
spécialistes en environnement pour nous aider à nous débarrasser de l'amiante
en manipulant cette matière suivant les normes de sécurité. Il faut des
connaisseurs rompus à ce travail car beaucoup d'entre nous n'ont aucune idée
sur ce qu'il faut faire pour éviter les risques pour eux et pour
l'environnement », a considéré M. Smaine Boukhelia, président de l'association de quartier des 800
logements. C'est pourquoi les représentants de la population de la cité ont
demandé l'assistance des autorités pour les assister dans l'opération de
désamiantage des chalets. Et d'ajouter en signalant que ce problème a été posé
auparavant devant l'ancien chef de daïra et celui-ci avait promis de le prendre
en charge avec la collaboration de la commission de l'environnement pour
assister les propriétaires de chalets à se débarrasser de l'amiante sans aucun
risque. Il avait même promis de former des agents spécialisés qui seront
chargés de procéder eux-mêmes à l'opération de désamiantage. Malheureusement,
ces promesses n'ont pas été suivies d'effet. Il y a 2 300 chalets à la cité El-Gammas. Et 1500 d'entre
eux sont concernés par l'opération de désamiantage. « Et ce dernier nombre est
constitué de chalets qui parsèment le parcours de la rue allant pratiquement de
l'entée jusqu'à la sortie de cette cité populeuse. Ajoutons, poursuit M. Boukhelia, que près de 75 % des titres de propriété
concernant les chantiers des 800 logements ont été établis. « Pour le reste,
a-t-il précisé, l'opération de retrait se déroule au fur et à mesure de leur
établissement et suivant les instructions du wali qui a pressé l'administration
concernée de les terminer dans les meilleurs délais. Et de signaler encore que,
dans le lot des 800 logements, il y a quand même une minorité qui n'a pas
encore retiré les titres de propriété auprès de l'administration des Domaines.
« Parce qu'ils arguent du fait qu'ils n'ont pas d'argent », dit-il.
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