L'établissement du cadastre général a pour objet de confectionner la
documentation cadastrale qui constitue un support juridique et technique propre
à la propriété foncière. Dans ce cadre, la commune de Tafraoui
vient de lancer l'établissement du cadastre général conformément à l'ordonnance
N°75-74 du 12 novembre 1975 et décret N°76-62 du 25 mars 1976. Les
propriétaires doivent aider les services communaux dans cette tâche et adhérer
à cette opération surtout qu'elle est totalement gratuite. Les services
communaux ont ainsi lancé un appel « aux habitants de la zone urbaine de
l'agglomération de Kehailia à découvrir les bornes
qui délimitent leurs propriétés et à signaler par des piquets les limites non
bornées, assister, soit personnellement, soit par leurs mandataires, aux
opérations de délimitation dont le déroulement sur les lieux sera indiqué sur
un tableau d'assemblage de la commune, affiché au siège de l'APC de Tafraoui et à présenter au
technicien du cadastre, titres, plans et toutes autres pièces utiles à
l'enquête et à la délimitation. L'attention des intéressés est spécialement
appelée sur la nécessité d'être présents sur les lieux aux jours indiqués dans
le tableau de la commune. Aussi les propriétaires, les titulaires d'autres
droits réels et les riverains des terres, sont-ils informés que les opérations
d'établissement du cadastre auxquelles il doit être procédé en leur présence,
ont été lancées», selon l'assemblée populaire communale de Tafraoui.
Cela dit, cette opération, dont l'objectif est la régularisation et la
délimitation, est très bénéfique pour les citoyens et les propriétaires de
parcelles de terrain, surtout que ces dernières sont souvent sujettes à
litiges. Pour rappel, le recensement cadastral vise à apporter un règlement
définitif au problème du foncier par la mise à jour du cadastre général. Grâce
à la promulgation de l'ordonnance n°75-74 du 12 novembre 1975, portant
établissement du cadastre général et institution du livre foncier, l'Algérie a
pu exercer un régime de publication réel aux multiples transactions
immobilières, au lieu d'un régime personnel qui était fonctionnel auparavant.
Toutefois, il s'agit d'un domaine où l'Algérie a accusé un retard considérable
comparativement aux pays voisins.