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Plus de 500
patients sont inscrits au Centre intermédiaire de soins en addiction (CISA)
d'El Akid Lotfi, depuis son ouverture, en 2014, alors
que 150 le fréquentent, toujours, d'une manière régulière, a-t-on appris, hier,
auprès des responsables du Centre, en marge des journées ?portes ouvertes'
organisées, en fin de semaine écoulée.
Ces journées visent à informer le public sur les méfaits de la drogue et les moyens mis en service par le Centre pour assister les patients, médicalement et psychologiquement, et les aider à dépasser leurs dépendances. Le CISA prend en charge les personnes en addiction substantielle, telles que les drogues, l'alcool, le tabac, les psychotropes. Mais pas uniquement. Les dépendants des jeux vidéo, des smartphones, de l'argent, du sexe, sont également parmi les cas d'addiction traités. Huit psychologues assurent la prise en charge psychologique, complémentaire à la prise en charge médicale. Les patients, dont la majeure partie appartient à la tranche d'âges 16 ans-30 ans, présentent des dépendances diverses : cannabis, psychotropes ou alcool, avec une particularité, tout de même, une majorité de cas présentant une poly-toxicomanie (consommation de tous ces produits). Certaines nouvelles drogues comme la cocaïne, l'héroïne ou encore l'ecstasy, font, désormais, partie du panel de drogues consommées. Certains de ces patients, présentant les symptômes d'un usage problématique ou maladif, sont orientés vers l'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi, pour suivre une désintoxication. D'autres, présentant les signes d'usage dit simple ou récréatif, c'est-à-dire occasionnel, sont traités au niveau même du Cisa. Le centre n'est, nullement, un centre de cure, mais plutôt de prévention et de sensibilisation. Un médecin généraliste et huit psychologues assurent la prises en charge des patients dans des locaux devenus un peu exigus après le transfert du centre, il y a plus d'une année, de la polyclinique ?Akid lotfi 1' à celle ?Akid Lotfi 2'. Autre priorité du centre, et non des moindres, particulièrement auprès des plus jeunes, les addicts aux jeux vidéo ou à Internet. Passer plus de deux heures devant un jeu vidéo peut avoir des risques fatals pour la santé des enfants et des adolescents. Le danger que redoutent, le plus, les médecins et psychiatres sont les crises convulsives qui peuvent surgir après avoir passé plusieurs heures de jeux, collés à un écran, à un smartphone ou à une tablette, en fournissant un effort cérébral supplémentaire, sans parler des maux de tête qui peuvent apparaître. |
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