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Aïn El Turck : Les habitants de la cité Amel dénoncent les nuisances du bidonville de «la foire»

par Rachid Boutlélis

Les habitants de la cité Amel, communément appelée ?cité des 350 logements sociaux', sise en plein cœur du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, dénoncent les nuisances et le grand éventail de désagréments causés par les indus occupants d'un regroupement de baraques, mitoyen à leurs lieux de résidence; erigé sur une parcelle de terrain cédée à un particulier. Ce bidonville, appelé «la foire», taxé par la vox populi de «véritable coupe gorge », qui squatte une superficie ayant abrité par le passé les ex-galeries, a, en effet, selon le constat établi sur le terrain, considérablement, grossi au fil des jours. Un peu plus de cinq années, auparavant, ce regroupement de constructions illicites, qui était composé d'à peine d'une dizaine de masures, a quadruplé depuis et ne cesse de prendre de l'ampleur, à la faveur de l'indifférence manifeste de tout un chacun. Selon des sources concordantes, de véritables réseaux se sont constitués entre temps pour imposer leur diktat en termes de vente de baraques, notamment et/ou de lopins d'espace destinés à la construction, une activité illicite, assez fructueuse, semble-t-il. Nos interlocuteurs ont fait remarquer à ce propos au ?Quotidien d'Oran' que « des personnes au louche acabit, suspectées de s'adonner à certains trafics, occupent des baraques à l'intérieur de ce bidonville. Les forces de sécurité ont d'ailleurs, à plusieurs reprises, opéré des interventions dans ces lieux pour procéder à des arrestations, plus particulièrement pour commercialisation de drogue. Nous ne sommes pas contre les quelques familles sinistrées, victimes d'un malheureux concours de circonstances, qui ont atterri dans ce bidonville», avant de renchérir «nous dénonçons, surtout, le climat malsain engendré par ce bidonville sur le cadre de vie dans notre lieu de résidence mitoyen. De nos balcons nous assistons souvent à des rixes avec armes blanches entre d'indus occupants de ce regroupement de baraques».