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RELIZANE: Des projets d'assainissement décriés

par Mahi Ahmed

Les résidents de la cité du 5-Juillet au chef-lieu de la wilaya, désappointés et embarrassés, remettent en cause les travaux de réalisation du réseau d'assainissement confiés à une entreprise qui n'aurait pas respecté les normes dans ce genre de projets. Dans une correspondance adressée au wali, une description noire des lieux ferait pousser les cheveux à un chauve.

Les routes devenues complètement impraticables sont une source de désagrément, notamment pour les riverains et les automobilistes, qui renoncent à acheminer les citoyens dans cette cité où se trouvent deux établissements publics: la maison des personnes âgées et celle des handicapés moteurs. Dans ce sens, le secrétaire de wilaya de l'Académie de la société civile rappelle que ce quartier était, il n' y a pas si longtemps, l'un des meilleurs de la ville de Relizane et s'indigne contre le sceau du bricolage qui a caractérisé le projet d'assainissement qui lui a été affecté.

Des interrogations aussi évidentes se trouvent sur toutes les langues, pointant du doigt le rôle des services de contrôle qui n'auraient pas, selon eux, rempli leur mission convenablement. Abondant presque dans le même sujet, les locataires des 1026 logements sis Benadda Benaouda au sud de la wilaya, ne savent pas à quel saint se vouer devant les déperditions continuelles des eaux usées à partir de leurs habitations et découvertes récemment lorsque des citoyens dévoués pour l'embellissement de leur environnement allaient creuser des fouilles pour planter des arbres. La surprise était de voir des eaux noirâtres sortir des lieux et des odeurs nauséabondes agressant l'odorat, repoussant les volontaires qui durent renoncer à cette tâche de reboisement.

Et les eaux usées sont montées à la surface, inondant certains endroits de la cité des 1026 logements à l'instar des îlots N, O, P et Q. A cet effet,le bureau de wilaya de la LAADH a saisi par courrier, signé par son président Rahal Abdellah, le chef de l'exécutif pour parer au plus pressé et ordonner le revêtement des accès devenus impraticables dans un proche avenir, avant que la situation ne se dégrade davantage.