Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Mdina Jdida : Saisie de 6.000 CD et DVD contrefaits

par K. Assia

Une semaine après la saisie record de 81.883 entre CD, DVD et VCD contrefaits, opérée par les inspecteurs de la Brigade de lutte contre la piraterie de l'Office régional ouest des droits d'auteurs et des droits voisins (ONDA), en collaboration avec les éléments de la Brigade économique de la Sûreté d'Oran, dans le quartier de Mdina Jdida, une affaire similaire vient d'être traitée par la brigade mixte. En effet, un autre lot de supports piratés soit 6.000 entre CD, DVD reproduits frauduleusement et commercialisés illégalement ont été saisis, toujours, à Mdina Jdida. Les services d'intervention ont arrêté un individu de 35 ans, pour vente de produits piratés. En effet, l'étau se resserre sur les commerçants et les vendeurs de produits piratés. Depuis janvier d'importants lots de CD et DVD contrefaits ont été saisis, dans les quartiers de Mdina Jdida, la rue Oujda, la rue des Aurès et enfin El Hamri. Ces opérations vont se poursuivre, selon M. Belhachemi, directeur régional ouest de l'ONDA, précisant que l'objectif est d'intervenir en amont, un procédé efficace et rentable puisqu'il s'agit d'aller à la source. Cette campagne, initiée dans le cadre de la lutte contre l'informel, vient en application du protocole d'accord instauré, en 2012, entre la DGSN et l'ONDA, afin de lutter efficacement, contre la contrefaçon dans le domaine culturel et artistique. Un nouveau procédé, déjà généralisé à d'autres acteurs intervenant dans la lutte contre la contrefaçon, sous toutes ses formes, à l'exemple de la Gendarmerie, des Impôts, des services du Commerce et des Douanes. Ces brigades mixtes, composées des services de la BEF et de l'ONDA,vont opérer dans le cadre d'une coordination et d'un échange de renseignements, un véritable acquis pour mettre un terme aux conséquences néfastes de la contrefaçon artistique. En effet, sur les 75 éditions et les 10 usines culturelles que gérait la direction régionale de l'Ouest, dans les années 2000 seulement 5 éditeurs et une usine culturelle continuent à exercer, alors que le reste a préféré changer d'activité, après fermeture.