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Des représentants
des deux parties libyennes ont annoncé hier en Tunisie être parvenus à un
accord politique, qui devra être approuvé par les deux Parlements, pour mettre
fin au conflit qui ravage le pays. «C'est un moment historique que les Libyens
attendaient, que les Arabes attendaient, et que le monde attendait», a déclaré Awad Mohammed Abdoul-Sadiq,
vice-président du Parlement de Tripoli non reconnu par la communauté
internationale. Il s'agit d'une «occasion historique» qui ne se représentera
pas une seconde fois, a-t-il poursuivi à l'issue de discussions entre des
représentants des deux Parlements rivaux à Gammarth
dans la banlieue de Tunis. Il n'était pas clair, dans l'immédiat, si l'annonce
de l'accord avait été avalisée par les autorités des deux parties en Libye, qui
n'ont pas communiqué.
Cette annonce intervient alors que les discussions étaient au point mort entre les deux camps, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ayant estimé fin novembre qu'il n'y avait «pas d'échéance» pour la formation d'un gouvernement d'union nationale en Libye. La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Deux autorités politiques se disputent le pouvoir depuis l'an dernier, l'une basée à Tripoli et l'autre, la seule reconnue internationalement, basée dans l'est. Au terme de près d'une année de négociations, l'ex-émissaire de l'ONU pour la Libye, Bernardino Leon, était parvenu début octobre à arracher un accord sur un gouvernement d'union nationale aux représentants des parties, mais il a été ensuite rejeté par les deux parlements. «Nous invitons tous les pays voisins (...) mais également la communauté internationale à soutenir cet accord (...) qui rendra la région plus sûre», a ajouté le vice-président du Parlement de Tripoli, le Congrès général national |
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