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La CAP se mobilise pour relancer l'investissement productif

par Abdelkrim Zerzouri

« Investissement Productif - Réalités et Perspectives», tel est le thème de la journée d'étude qui sera organisée, le 7 décembre prochain, au niveau du Palais de la Culture Malek Haddad, par le bureau de Constantine de la Confédération du patronat algérien (CAP). Le but évident de cette journée d'étude qui sera rehaussée par la présence du président de la CAP, M. Boualem M'rakeche, et à laquelle sont conviés les autorités locales (wali et directions de l'exécutif), les responsables des universités et tous les investisseurs de la wilaya de Constantine ainsi que les banquiers et les assureurs, est de cerner les problèmes auxquels se trouve confronté l'investissement productif à Constantine et proposer des solutions adéquates pour provoquer le déclic recherché et par les pouvoirs publics et par les porteurs de projets. « Notre but est de relancer l'investissement productif », nous a déclaré hier le président du bureau de la CAP à Constantine, M. Merniz. Celui-ci ajoutera que l'occasion sera donnée à travers cette rencontre pour unifier le Patronat autour d'un objectif commun et « de dénombrer, ensemble, les problèmes et de proposer des solutions pour booster ce créneau créateur de richesses ». Notre interlocuteur évoquera le problème épineux du manque (ou de blocage) d'assiettes foncières, non sans relever qu'il y a en vue la réalisation de deux grandes zones industrielles où l'on pourrait installer un millier d'usines et permettre, en conséquence, la création de dizaines de milliers d'emplois stables. « Seulement, dira-t-il, il faut que la réalisation de ces deux zones industrielles se fasse dans un délai raisonnable, c'est primordial ». Il est connu, et reconnu par tout le monde, que « le problème crucial qui freine l'investissement demeure la bureaucratie. C'est pour cela que nous sollicitons l'intervention des pouvoirs publics pour un allègement des procédures administratives et, surtout, un accompagnement de l'administration aux investisseurs jusqu'à la réalisation de leurs projets », souligne encore notre interlocuteur, tout en assurant que « si jamais on arrive à lever les obstacles qui gênent l'investissement, on peut faire des miracles sans avoir besoin de la manne pétrolière ».