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La société algérienne des assurances, à
travers sa direction régionale de Tizi ouzou, a initié, avant hier à l'institut
national INPED de Boumerdès, une journée d'étude sur les litiges juridiques en matières
d'assurances; la rencontre,
rehaussée par la présence d'avocats
et d'experts des parquets de Boumerdes, de Bouira et de Tizi ouzou, a été
l'occasion pour débattre des conflits opposants les clients victimes de dégâts
aux assurances. Quatre communications étaient à l'ordre du jour. Pour maître
Harzoun Zineb, présidente du tribunal, dont la communication tournait
autour des avantages de l'assurance, l'acte obligatoire donne l'avantage en cas
de sinistre d'une couverture en indemnisant l'assuré dans des délais établis,
en prenant en compte la
gravité et les conditions du sinistre. Maître Yacoubi
Abderazak, du tribunal de Sour El ghozlane, et le consultant auprès de la cour de Boumerdes,
Benamara Ismail, sont longuement revenus sur le litige juridique. Enfin, M.
Benkara a tracé les contours des recours en cas d'indemnisations; 12 milliards
de cts ont été versés pour des dommages dus aux accidents de la circulation, 8
milliards pour les dommages matériels et environ 4 milliards pour dommages
physiques.
Profitant de cette
journée, M. Sais le PDG de la
SAA a parlé de la bonne santé du groupe public, dont le taux de croissance
est en nette progression; il se situera, selon M. Sais, au-delà des 4%.
Concernant les versements aux clients-sinistrés, la SAA a versé 15 milliards de
DA, soit 40% des indemnisations nationales. L'assurance automobile reste, selon
le DG de la SAA,
le plus grand pourvoyeur avec 21 milliards de DA sur les 27 milliards des
assurances multirisques. La SAA,
malgré sa place de leader dans le secteur, envisage de mettre une nouvelle
stratégie permettant d'accompagner les PME/PMI, surtout concernant les risques
industriels. Revenant sur cette journée, M. Sais le PDG de la SAA dira que le but est «
de mettre à jour une approche réelle entre le secteur des assurances et celui
de la justice grâce
notamment à l'examen des lois régissant le secteur afin de ne léser personne,
ni les assurances ni les assurés». La société (SAA), la première du secteur
des assurances créée au lendemain de l'indépendance, est une société publique
par actions ; ainsi, une partie de son chiffre d'affaires est versée au budget
de l'Etat.