La 6e édition du Festival de l'Inchad démarrera aujourd'hui et durera jusqu'au 3 du mois de décembre prochain au niveau du Théâtre régional de Constantine (TRC), avec la participation de douze pays et de grands noms dans ce genre de chants, à l'instar de Nacir Chemma, qui en donnera le coup d'envoi.

C'est ce qu'a indiqué jeudi dernier le commissaire du festival, Djamel Foughali, qui soulignera que cette édition connaîtra la participation de troupes arabes de l'Egypte, d'Irak, de Tunisie, du Liban et d'autres encore, dont la Palestine qui est l'invité d'honneur de la manifestation, qui sera de la partie avec deux troupes. Comme à son habitude, le Festival de l'Inchad compte également des pays d'Asie, avec l'Inde et l'artiste Sonam Calra et l'Iran avec l'ensemble Khamoosh, mais également européens avec l'Allemagne et le groupe Cheikh Hassen, et la Hollande et l'ensemble Tevazu. Et si la soirée inaugurale sera de l'œuvre du célébrissime artiste irakien de renommée internationale, Nacir Chemma, et le non moins connu "mounched" égyptien, Saïd Hafedh, celle de clôture de la manifestation ne sera pas moins relevée par le chant d'un des monuments de cette musique, le Marocain Rachid Ghoulam, et le groupe hollandais Tevazu. Toujours selon le conférencier, la participation nationale comptera cinq troupes, à savoir les quatre lauréats des festivals locaux de l'Inchad (Guelma, M'sila, Mostaganem et Ouargla), plus la troupe des "Ouled Chiyad" de Constantine. Et le commissaire du festival de souligner qu'un hommage particulier sera rendu au grand artiste et compositeur algérien, Noubli Fadhel, dont les compositions ont été chantées par de grands noms de la chanson algérienne. Une enveloppe de quatre milliards de centimes a été consacrée à cette 6e édition du Festival de l'Inchad. A rappeler enfin que plusieurs troupes de Aïssaoua ayant pignon sur rue dans la ville du vieux rocher figureront parmi les invités actifs à cette manifestation de chants, à l'image de l'association "Mourid Ettarika El Aïssaouia" et de "Abna Ettarika El Aïssaouia", conclura-t-il.