Après le semi-échec subi par leur équipe
vendredi dernier à domicile face à la jeune formation de l'US Tébessa, les
responsables de l'Espérance de Guelma n'arrivent pas à expliquer le
comportement des joueurs. « Il y a un problème quelque part », pense Bouhsane, le secrétaire financier du club. « On commence
par encaisser un but sur une faute du gardien en première mi-temps, avant
d'égaliser cinq minutes après la pause. Puis plus rien. Et malgré les
changements opérés par l'entraîneur Achouri, nos
attaquants n'ont pu faire la différence », ajoutera-t-il.
En essayant de trouver des
explications à ces faux pas de l'ESG, surtout à domicile, notre interlocuteur a
écarté l'hypothèse d'une baisse de régime, et conforte l'option d'un problème
de l'attaque qui a été handicapée par l'absence de certains joueurs clés, pas
forcément des attaquants, pour cause de blessures ou de suspensions, en citant
l'exemple du milieu récupérateur Chaoui qui soutenait
souvent les attaquants et qui était suspendu pour cumul de cartons jaunes. Mais
l'absence qui a pesé sur le rendement de l'équipe est bien celle du gardien
titulaire blessé et auquel le médecin du club a accordé un mois de repos », a
souligné notre interlocuteur. « Pour le moment, le problème de l'équipe est
plutôt psychologique », rétorque Kamel Achouri, le nouvel entraîneur de l'ESG qui vient de boucler
son troisième match à la tête de l'équipe. « A mon arrivée, j'ai trouvé une
équipe avec un moral atteint, et il faut travailler sur ce plan-là », nous
a-t-il confié. Et pourtant, avec le travail, l'ESG peut revenir au premier
plan. Pour peu que les joueurs fassent preuve de lucidité et de générosité dans
l'effort. L'Escadron noir a sa chance dans ce championnat où toutes les équipes
se valent. Evoquant le renforcement de l'effectif au mercato,
Achouri a estimé qu'il est trop tôt pour en parler
même si les meilleurs joueurs ne courent pas les rues. « Il faut d'abord
corriger les lacunes dans les compartiments où il y a des insuffisances »,
a-t-il conclu.