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Dans le cadre du
jumelage de l'établissement hospitalier d'Aïn-Safra (wilaya d'El-Bayadh) avec
le centre hospitalo-universitaire (CHU) de Tlemcen pour la prise en charge des
malades de cette région des Hauts-Plateaux, une greffe rénale a été réussie samedi
dernier grâce à l'ingéniosité de l'équipe de transplantation totalement algérienne
du CHU de Tlemcen,
a-t-on appris auprès de son directeur général, Mazouni Nasreddine. Il s'agit
d'un jeune homme de 35 ans, originaire d'Aïn-Safra qui a reçu un rein de son
frère (donneur) âgé de 32 ans. Selon le directeur général du CHU, l'opération
aura pris près de 5 heures pour l'équipe du docteur Kazi-Tani Nassim, chef du
service d'urologie et son équipe composée du docteur Benazza, de l'anesthésiste
Bouzi, des internes, des infirmières et aides-soignantes avec la contribution du
coordinateur Bellifa Réda et son équipe, qui ont mis tous les moyens matériels
et les médicaments nécessaires à la disposition de l'équipe chirurgicale. Le donneur
et le receveur, qui sont dans un très bon état, ont aussitôt été transférés
vers le service de néphrologie dirigé par le professeur Benmansour Mustapha. La professeure Kara
Lamia assure la
surveillance médicale des deux patients en leur prodiguant
les soins et traitements pour éviter le rejet du greffon. Selon le directeur
général du CHU, les équipes de néphrologie et urologie restent entièrement mobilisées
pour réaliser d'autres greffes du rein. Ainsi, trois autres transplantations
rénales sont programmées pour la semaine prochaine et près de 200 malades sont sur
la liste d'attente.
« L'insuffisance rénale est une maladie silencieuse qui tue prématurément car
elle est diagnostiquée souvent tardivement. Dans ce cadre, le service
d'hémodialyse du CHU mène
une vaste enquête sur les maladies rénales, car des dizaines
de citoyens souffriraient sans le savoir d'insuffisance rénale modérée. Le Pr.
Benmansour Mustapha et des néphrologues se sont mobilisés pour procéder
quotidiennement au dépistage gratuit et anonyme de ces maladies rénales dans le
service de néphrologie », a notamment souligné Mazouni Nasreddine. Par ailleurs,
notre interlocuteur a indiqué à notre journal que la polyclinique de Boudghene
qui assure des consultations spécialisées, toutes spécialités confondues,
enregistre quelque 400 consultations par jour dans un environnement convivial
et confortable. « Cette structure sanitaire entièrement rénovée, rouverte en
février2014, est dotée d'un logiciel qui gère les rendez-vous des malades.
Entre 15 et 20 malades sont programmés par jour et par
box de consultation. La
polyclinique de Boudghene dispose d'un service des traitements
et rééducation et d'un service des activités de pédiatrie, dirigé par Pr. Bendeddouche
Salih, qui prend en charge les diabétiques à bas âge. Toutes les consultations
spécialisées y sont assurées, sauf les maladies infectieuses et la consultation psychiatrique.
Récemment, l'ophtalmologie a été transférée vers la polyclinique des
400 logements de Bouhanak dans la
commune de Mansourah », a ajouté Mazouni Nasreddine.