L'antenne du
centre national d'enseignement général «CNEG» se trouve dans une situation
désastreuse face aux manques de moyens matériels et humains. En effet, cette
structure d'enseignement général par correspondance assiste ces derniers jours
à un flux sans précèdent d'élèves de troisième année secondaire désirant s'inscrire
à l'examen du baccalauréat 2015-2016. Visiblement, les futurs candidats à cette
épreuve doivent jouer du coude pour pouvoir arriver devant l'unique guichet où
un seul agent est chargé et de la vérification du dossier et de l'inscription des
élèves. « Nous souffrons le martyre pour pouvoir arriver à
déposer nos dossiers. Chaque jour nous venons tôt le matin pour s'acquitter de
cette opération d'inscription mais en vain , nous a
fait savoir un groupe de jeunes filles, rien ou presque n'a été fait pour préparer
bien comme il faut ces inscriptions et le dernier délai et fixé pour le 18
novembre prochain, c'est-à-dire dans trois jours seulement». Contacté par nos
soins, le directeur de cet établissement dira : «Quand il y a une gestion centralisée
à partir de la capitale,
il faut toujours s'attendre à des insuffisances criardes dans tous les
domaines. Les gestions à distances ont vraiment montré leurs limites depuis
longtemps, et ne profitent nullement aux citoyens. Vous voyez l'exiguïté du
siège dans lequel nous exerçons, face à une pression d'élève et de candidats au
bac et au BEM ? Même un personnel administratif formé pour de telles tâches
n'existe pas. Ceux que vous voyez sont des agents sans formation, recrutés dans
le cadre du filet social ou de l'Anem, ils font ce qu'ils peuvent face au manque
de moyens notamment matériels». «Le premier responsable de la wilaya a été mis déjà au
courant de toutes ces insuffisances qui ne facilitent pas une véritable prise
en charge des 13.000 élèves inscrits dans notre établissement, particulièrement
en matière pédagogique et administrative».
S'agissant du
dernier délai réglementaire des inscriptions au bac, ce responsable indiquera
qu'«il y a de fortes chances que la direction générale
des examens procédera à son prolongement compte tenu des trois jours fériés
passés durant ce mois courant».