Le directeur
général de l'office national des œuvres universitaires (ONOU), Boudraâ
Abdelhak, s'alarme des dépenses incontrôlées survenues dans la gestion et
l'exploitation des restaurants universitaires et sonne la mobilisation pour
une meilleure rationalisation des activités scientifiques, culturelles et sportives,
services d'hébergement, restauration et de transport. Intervenant lors de la rencontre régionale
des directeurs des œuvres universitaires des 22 wilayas de l'Ouest, portant sur
l'évaluation de la
rentrée universitaire 2015-2016, tenue jeudi dernier à la salle des conférences de
la faculté de
médecine «Dr Benaouda Benzerdjeb», le DG de l'ONOU trouve inadmissible que des
tonnes de nourriture non consommées par les étudiants soient jetées dans les
poubelles et autres décharges à cause du mauvais choix des menus et des nourritures
servies abusivement aux étudiants, en estimant que si les budgets alloués par
l'Etat permettent aux DOU de prendre en charge sereinement la restauration des
étudiants, cela ne doit pas justifier, pour autant, le gaspillage et les
dépenses inutiles de nourritures. «Il faut impliquer s'il le faut les étudiants
dans l'élaboration des menus pour éviter le gaspillage qui alourdit les dépenses
d'achat de nourritures. La
qualité des plats servis à nos
étudiants ne doit en aucun cas être menacée. Il faut tout mettre en œuvre afin
que les marchés, dans le domaine de la restauration, soient octroyés à des structures
expérimentées et soucieuses de la qualité des mets. Il faut aussi rationaliser le
budget alloué à la restauration
et assurer une meilleure gestion des moyens matériels,
humains et financiers. Le temps du gaspillage des quantités de lentilles et de
pâtes est révolu dans les restaurants universitaires !», a notamment souligné
Boudraâ Abdelhak devant les directeurs des œuvres universitaires. Le directeur
général de l'ONOU a dans ce contexte invité les DOU présents à cette rencontre,
tenue en présence du directeur central chargé de l'amélioration de la vie de l'étudiant, Bellifa
Boumediene, à fournir davantage d'efforts afin de veiller à l'amélioration des
conditions de vie de l'étudiant à l'intérieur de la résidence universitaire,
promouvoir les activités scientifiques, culturelles, sportives et de loisirs,
assurer hygiène et sécurité des étudiants, accueillir et orienter les nouveaux
bacheliers, bien gérer les bourses, et élaborer un plan adéquat de transport
des résidences universitaires et le bon suivi de son exécution. Lors du débat, les
intervenants ont surtout fait le point sur les conditions de vie des étudiants
dans les différentes résidences universitaires et autres centres d'accueil pour
étudiants et ce, à la lumière des bilans
faits en marge de la
nouvelle rentrée universitaire 2015-2016. A noter que
l'université «Abou Bekr Belkaid» de Tlemcen compte à elle seule quelque 50.000
étudiants dont 22.000 sont hébergés dans des résidences universitaires de Mansourah,
Tlemcen et Chetouane.