
Dans les années 80
et bien avant, beaucoup de cités étaient dotées d'aires de jeux équipées pour
les enfants de la
première tranche d'âge. Les nouvelles prescriptions en
matière d'aménagement urbain font obligation aux promoteurs de créer une aire
de jeux et de loisirs comme équipement d'accompagnement au logement. Les
responsables de l'OPGI d'Aïn-Temouchent semblent déterminés à reprendre en charge,
de manière plus rigoureuse, la
gestion des espaces verts et aires de jeu dans l'aménagement urbain,
aspect que les constructeurs ont négligé dans l'urgence qui avait caractérisé la réalisation des
logements ces dernières années. Les cités d'habitation, gérées par l'OPGI
d'Aïn-Temouchent, appuyée vraisemblablement d'une circulaire du ministère de l'Habitat,
seront toutes dotées d'aires de jeux pour les enfants, a indiqué notre source.
Ajoutant que l'amélioration du cadre de vie des citoyens, «désormais une
priorité», passera par l'embellissement de l'environnement, mais aussi par la mise en place d'aires de
loisirs adaptées pour les tout petits. Cette opération suscitera l'enthousiasme
des enfants qui trouveront un espace de détente à
proximité de chez eux et prendront d'assaut les balançoires, les chicanes et
autres toboggans; et beaucoup de satisfaction chez les parents dont la progéniture sera
préservée des périls de la circulation routière. Sur ce même plan, en
matière de bonnes actions, les anciennes citées verront aussi leurs espaces libres
transformées en aires de jeux et dotées d'équipements adéquats. Les exemples de
ces anciennes cités croulant sous le béton, pendant que les espaces dédiés à la verdure demeurent
désespérément nus et font grincer des dents les résidants. Kheïra, une ex-fonctionnaire
aujourd'hui à la retraire,
ne restera pas sans réaction : «Il fait toujours bon vivre dans une cité où la qualité de vie est
supérieure, un acte qui ne nécessiterait ni de gros efforts ni d'importants
investissements. Il faut juste veiller à respecter les plans initiaux qui prévoient
des espaces verts et des aires de jeu pour les enfants». Enfin, pour la gestion de ces aires de
jeux, il suffit de trouver un protocole d'accord avec la commune pour leur prise
en charge en matière de gardiennage, d'entretien et de protection contre tout
acte de vandalisme, concluront à l'unanimité Abdelkader et Boumediene, deux autres
citadins.