Les riverains de la rue de Paris, située dans la localité de St Germain,
sur le territoire du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, dénoncent la situation de déliquescence prévalant
dans leur lieu de résidence, qui s'identifie à travers la dégradation de la
chaussée, et sa détérioration encore plus aggravée par des travaux d'installation
d'un câble électrique. En effet, selon le constat établi sur les lieux en
question, une large et profonde fissure stigmatise le bas-côté de la chaussée
de la rue de Paris. Ce stigmate, qui s'étend sur plusieurs mètres, constitue
une véritable menace d'affaissement pour les habitations longeant cette rue et
expose au péril les enfants. Il y a lieu de noter que l'entreprise désignée
pour cette opération d'installation n'a pas daigné remettre la chaussée à son
état initial après les travaux, conformément aux règles notifiées sur le cahier
des charges. Il importe de signaler également que cette chaussée a été ciblée
en 2014 par une opération de décapage en vue de son revêtement en bitume et ce,
dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie de la population.
Malheureusement, les travaux de ce projet d'utilité publique, qui concerne
l'aménagement de la voirie, n'ont pas été achevés et demeurent en suspens
depuis plus d'une année. « Nous revendiquons la relance de ces travaux avant la
saison des pluies qui pointe déjà à l'horizon. Nous avons enduré le calvaire
lors des dernières ondées, alors qu'en serait-il avec les fortes averses, qui
se manifesteront irréfutablement dans peu de temps. Serait-ce à nos enfants
d'avoir à subir les conséquences néfastes d'une entreprise défaillante ? », se sont insurgés des riverains désappointés, demeurant dans
cette zone, avant de renchérir que « les responsables de la commune n'ont pas
jugé utile de changer les lampes grillées des poteaux électriques en dépit de
nos multiples doléances. Nous dénonçons vivement la détérioration de notre
cadre de vie, qui va crescendo au fil des jours, dans l'indifférence des uns et
des autres ». Notons que la rue de Paris fait partie d'un projet de
réhabilitation de la voirie devant en principe concerner toute la partie basse
du chef-lieu de ladite daïra, qui a été lancé en 2014. Nos interlocuteurs
signalent aussi, dans un autre contexte, l'envahissement de meutes de chiens
errants dans leur lieu de résidence et ses alentours immédiats.