|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Animée
par une équipe de chirurgiens spécialistes, la nouvelle clinique en urologie et
de lithotritie «Nesma Farah» va assurer, dès la semaine prochaine, la prise en
charge médicale et chirurgicale pour les maladies urologiques masculines et
féminines.
Située à la sortie ouest de la ville de Chlef, cette nouvelle structure sanitaire qui est l'œuvre de deux spécialistes, en l'occurrence le Dr Bencheïkh spécialiste en radiologie et le Dr Djillali Sayah urologue de spécialité, a été inaugurée par M. Aboubakr Essedik Boucetta wali de Chlef. Selon les explications fournies par les responsables de cette clinique au wali, cette dernière dispose d'un équipement médical à la pointe de la technologie : imagerie médicale, laboratoire d'analyses biologiques, Echo-Doppler, une salle d'endoscopie et de lithotritie. En effet, cette clinique propose un traitement sans douleurs et sans anesthésie des calculs des reins et de tout l'arbre urinaire, qui évite les désagréments d'une intervention chirurgicale mutilante. Il faut noter que ce nouvel acquis va permettre un rééquilibrage de la couverture sanitaire, insuffisante, eu égard au territoire de cette wilaya, et sera aussi d'un apport qualitatif dans les soins à prodiguer, notamment par des médecins spécialistes jusque-là absents à travers les établissements sanitaires publics. A titre de rappel, la wilaya de Chlef dispose de 7 hôpitaux généraux et d'un hôpital spécialisé en psychiatrie disposant d'un total de 1377 lits (1lit/688 hab.); le secteur privé dispose de 4 cliniques médico-chirurgicales, d'une clinique d'hémodialyse et de quatre laboratoires d'analyses médicales, le tout implanté au niveau du chef-lieu de wilaya. La population chélifienne est estimée en 2014 à 1 137 504 habitants. Par ailleurs, si la wilaya de Chlef dispose suffisamment d'infrastructures sanitaires réparties à travers l'ensemble des 13 daïras et des 35 communes, de nombreuses défaillances sont relevées dans la prise en charge des malades. Cette situation a été décriée dernièrement par le wali lors de sa rencontre avec les gestionnaires des établissements sanitaires et a fixé un délai d'un mois pour mettre en place la nouvelle organisation qui doit se faire tout en rappelant que « le problème ne réside pas en terme d'infrastructures ou de moyens humains et matériels mais il résulte surtout des faiblesses d'ordre organisationnel ». Selon le wali, la carte sanitaire exige une révision pour répondre au mieux aux attentes et préoccupations des populations. A titre d'exemple, le wali fera remarquer que le chef-lieu de wilaya ne dispose pas de polyclinique, ce qui aura pour conséquence un afflux de malades vers les hôpitaux de la ville. Par ailleurs, il est important de savoir que le nouvel hôpital de 240 lits de la wilaya, baptisé au nom des Sœurs Bedj, deux héroïnes de la Révolution, mis en service en octobre 2014 par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, demeure toujours sous-exploité malgré une amélioration sensible en matière de prise en charge des malades. Cet établissement, dont de nombreux citoyens chélifiens souhaitent le voir érigé en CHU, vient d'être renforcé par 6 médecins spécialisés en gynécologie qui vont s'ajouter aux 43 autres spécialistes assurant 15 spécialités médicales différentes. Parmi les spécialités, l'on note 3 spécialistes en pédiatrie, 2 spécialistes en chirurgie générale, 3 spécialistes en ORL, 2 en chirurgie maxi-faciale, 2 spécialistes en neurochirurgie, 2 spécialistes en rhumatologie, 4 médecins pour la médecine interne, 1ophtalmologiste, 6 spécialistes en oncologie, 1 spécialiste en néphrologie, 1 spécialiste en chirurgie vasculaire, 1 spécialiste en paléontologie, un médecin assurant la médecine légale. |
|