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Incroyable rebondissement au Mouloudia d'Oran, où l'entraîneur français
Jean-Michel Cavalli, annoncé pourtant comme étant limogé à l'issue du match
face à l'USMH, a assuré dimanche la reprise des entraînements au stade Ahmed
Zabana et ce, dans la confusion la plus absolue en l'absence bien évidemment
des dirigeants et surtout d'une politique de communication digne des clubs
professionnels.
Accompagné d'un huissier de justice et d'un avocat, le technicien français a entamé son travail le plus normalement du monde, donnant une forte impression d'être en position de force, surtout qu'il a été bien soutenu par une centaine de supporters venus le conforter et l'encourager à rester. Regroupés devant l'entrée principale menant aux vestiaires du stade, ce groupe de supporters n'a pas arrêté d'acclamer l'ancien sélectionneur de l'EN. En tous cas, la séance d'entraînement s'est déroulée le plus normalement du monde malgré l'absence de quatre joueurs, à savoir Benchaâ, Larbi Kamel, Benyahia et Moussi. Par ailleurs et afin de tirer les choses au clair, nous nous sommes rapprochés de Cavalli en fin de séance pour recueillir ses impressions face à cette situation. Ce dernier n'a pas tenu à polémiquer davantage et a préféré insister sur le parcours sportif de l'équipe. «Ecoutez, tant que personne n'est venu me voir pour m'informer d'une telle ou telle décision, je continue à faire mon travail comme stipulé dans mon contrat. C'est vrai que le secrétaire voulait me voir pour me remettre une lettre. Pour ma part, j'ai signé un contrat en bonne et due forme avec un président qui s'appelle Belhadj Ahmed. Donc, c'est avec lui que je dois parler pas avec d'autres personnes», a affirmé Cavalli. Et d'ajouter : «Pour le moment, j'essaye de me concentrer sur mon travail, car ma conception du football est purement professionnelle. Nous avons arraché un précieux nul d'El Harrach. A présent on doit confirmer devant le DRB Tadjenanet, dans un match qui s'annonce difficile et que nous devons coûte que coûte gagner». Aussi, Cavalli a tenu à préciser qu'il introduira une action en justice pour diffamation à l'encontre du dirigeant Krimo Hassani. Ce dernier a accusé ouvertement l'entraîneur français d'être l'auteur d'un geste désobligeant à son encontre. Pour ce qui est de la position des joueurs à l'égard de cette situation, il semblerait que les coéquipiers de Berradja soutiennent entièrement Cavalli dans sa démarche. Nous avons même appris que quelques éléments ont menacé de quitter le club si Cavalli venait à être évincé. Aussi, dans l'entourage du club, on estime que ce conflit qui perdure depuis plusieurs mois déjà, pourrait inciter le président Baba à faire le ménage dans son entourage, surtout que Cavalli a désormais gagné la confiance des fans et des joueurs. En tous cas, face au mutisme du président et en l'absence d'une réaction d'une source autorisée, des proches de Baba pensent que Cavalli, et sauf un énième rebondissement, est en sursis jusqu'au match face au DRBT ce week-end. Affaire à suivre. |
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