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Prévus initialement le 2 octobre, les championnats de la Régionale
1 et 2 relevant de la Ligue de Saïda ont débuté le 23 du mois en cours. Un
retard conséquent pour un championnat d'un niveau tout juste moyen. Néanmoins,
ce long retard incombe aux clubs qui ont mis du temps à s'engager.
Notamment les équipes de la wilaya de Tiaret, et ce après que le directeur de la jeunesse et des sports a tenu une réunion de travail avec tous les présidents des équipes de la wilaya leur expliquant la nouvelle loi qui sera appliquée à partir de janvier 2016 concernant les subventions étatiques destinées au transport, à la restauration et à l'équipement et non pas pour indemniser les joueurs. Cette nouvelle loi qui s'applique uniquement aux équipes amateurs n'a pas été du goût des présidents de clubs qui semblent maintenant déterminés à se retirer à la fin du mois de décembre, c'est-à-dire juste avant l'application de la loi 12/06. En attendant cette date butoir, le championnat de la ligue de Saïda a débuté ce week-end marqué par la non application des articles 6 et 7 des règlements généraux du football amateur. Ces deux articles stipulent que ne peuvent prétendre à l'engagement que les clubs non endettés. Or, la ligue de Saïda fait fi de cette réglementation. Selon des sources concordantes, certains clubs sont endettés jusqu'au cou et n'ont pas réglé leurs engagements depuis quatre années. A titre d'information, une équipe est endettée à hauteur de vingt millions de centimes et participe au championnat le plus normalement du monde. Un autre problème qui risque de fausser les différents championnats est l'arbitrage qui doit retenir l'attention de la Ligue pour éviter les dérapages. |
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