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Pourquoi l'USMBA, en dépit de son statut de leader, n'arrive-t-il toujours pas à convaincre sur le plan qualité de jeu et se contente des victoires étriquées lors des précédentes journées ? C'est la question que nous avons posée au président belabésien Djillali Bensenada. Réponse: «En football, il faut savoir respecter les priorités. Dans notre situation, on nous exige l'accession. Donc, nous ne faisons que répondre au vœu de notre public; ce qui signifie que ce sont les résultats qui comptent pour nous pour le moment. Certes, notre équipe a prouvé qu'elle possède cette capacité de fermer le jeu mais elle a également démontré qu'elle a aussi cette capacité de jouer en profondeur. Nous avons un style de jeu qui correspond aux qualités de nos joueurs et un entraîneur qui n'hésite pas à prendre des risques offensifs ». Avant-hier, l'USMBA a donné une leçon de réalisme à l'OMA qui n'a pas fait le poids devant le leader. Un résultat qui a pleinement satisfait le coach Mouaz Bouakaz et son président Bensenada ainsi que les fans des «Vert et rouge». Ainsi donc, après neuf journées, l'USMBA confirme ses ambitions et un vent d'optimisme souffle déjà sur la Mekerra qui ne jure que par le retour en Ligue 1. Une division que les Belabésiens n'auraient jamais dû quitter si certains opportunistes ne s'étaient pas mêlés de la gestion du club. En tous cas, le retour de Bensenada Djillali, qui a été peut-être le seul à avoir misé sur l'entraîneur Mouaz pour assurer la continuité dans le travail, s'avère un choix judicieux compte tenu du travail accompli jusque-là. «Nous sommes conscients qu'il reste du travail et des automatismes à parfaire en raison des nombreux changements opérés au sein de l'effectif. On savait au départ que, compte tenu des ambitions affichées par le club, nous n'avions pas droit à l'erreur et il fallait impérativement se retrousser les manches pour gagner le maximum de points et retourner le plus tôt possible en Ligue 1 », affirme le président de l'USMBA qui, il faut le souligner, a mené une bataille pour apurer la situation du club vis-à-vis des anciens joueurs ayant sollicité la commission des litiges ou même la FIFA. « Mis à part deux cas en suspens, nous avons pratiquement tout réglé et les derniers à l'être sont Belkhier et Kechout. Concernant les Africains, nous avons obtenu gain de cause dans l'affaire qui nous oppose à Djesy Mael. Pour Dieumerci Vua, nous avons introduit un recours et l'affaire devait être en principe traitée ces jours-ci. A propos du parcours de son équipe, Bensenada Djillali s'est montré satisfait mais est conscient que le plus dur est à venir. Dans les milieux belabésien, on estime que l'USMBA est bien partie pour retrouver sa place parmi l'élite. Les dirigeants sont conscients qu'ils sont tenus de répondre à l'attente du grand public. « Pour nous, on gère match par match sans se soucier du nom de l'adversaire ou du lieu de la rencontre. Nous souhaitons que tout marchera dans les règles du jeu », conclura Bensenada Djillali, un président investi d'une lourde responsabilité, celle de remettre l'USMBA à sa véritable place. |
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