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Encore
une fois, Tiaret a failli se noyer? dans un verre d'eau. Les importantes
précipitations de ces dernières 48h sur toute la région de Tiaret, mercredi,
ont provoqué d'importants dégâts, conséquences des inondations. Le spectacle
était des plus désolants, le long du boulevard « Bouabdelli Bouabdellah », où
les eaux ont envahi la chaussée, provoquant des embouteillages, et mettant les
nerfs des conducteurs à rude épreuve. Quelques mètres plus loin, la trémie de
la place « Regina » est noyée sous les eaux, obligeant les automobilistes à
emprunter la voie hors gabarit. Jeudi matin, des flaques d'eau étaient visibles
un peu partout dans la ville. Des monticules de gadoue obstruaient le passage
vers certains quartiers de la partie sud de la ville. Même l'énergie électrique
a été coupée dans plusieurs quartiers de la ville. Pourtant, il y a à peine une
semaine, les autorités locales annonçaient, l'air assuré, que les avaloirs
avaient bel et bien été curés. La vérité, les Tiarétiens l'ont découverte sur
le terrain cahoteux de la réalité. L'on signale même un éboulement rocheux du
côté du col de Guertoufa, heureusement sans faire de dégâts ni victimes. L'eau
a atteint, par endroits, jusqu'à un mètre de hauteur, surtout à la sortie est
de Tiaret, près du nouveau cimetière. Des périmètres agricoles ont, également,
été endommagés près du barrage de Dahmouni qui s'est rempli à sa capacité
optimale. A Sidi Abderrahmane, 70 km au sud du chef-lieu, les villageois ont
passé de mauvaises heures à quêter la clémence du ciel pour pouvoir sortir et
dégager les eaux de certaines habitations. Les fellahs de la région venaient,
entre-temps, de voir une grande partie de leurs vergers submergée et la
production détériorée.