La Coordination
de wilaya des conseillers d'éducation, affiliée au SNTE, monte au créneau pour
réclamer le droit à la promotion systématique de ce corps au poste de directeur
de collège.
La commission
qui s'est réunie au siège du syndicat autonome a élaboré une plate-forme de
revendications composée de huit points, notamment le droit à la promotion
automatique, la révision du classement de ce corps et l'octroi de la prime
d'encadrement. La commission réclame aussi la création du grade de conseiller
formateur, le rétablissement de la formation résidentielle, la création d'une
prime spécifique pour les chargés de gestion administrative et pédagogique,
l'affectation de logements de fonction au profit des conseillers et l'ouverture
de postes budgétaires pour les conseillers de l'éducation. Les conseillers d'éducation
exigent des aménagements de leur statut particulier, surtout en ce qui concerne
leur classification. Ils soutiennent que leur classification ne reflète ni leur
qualification ni les différentes tâches qu'ils assurent dans les établissements
scolaires. L'autre point qu'ils mettent en avant est leur plan de carrière.
Selon le décret exécutif n°08-315 du 11 Chaoual 1429 correspondant au 11
octobre 2008 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux
corps spécifiques de l'Education nationale, les conseillers de l'Education sont
chargés d'accompagner les élèves sur le plan pédagogique, de veiller à leur
assiduité et ponctualité, de superviser les mouvements et les études
surveillées, ainsi que le service de la demi-pension et de l'internat, selon le
régime de l'établissement. Ils assistent le directeur de collège et le censeur
de lycée dans les tâches pédagogiques et administratives, veillent au bon
fonctionnement des laboratoires dans les collèges et coordonnent les activités
des adjoints et des adjoints principaux de l'Education.