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Des
dizaines de demandeurs de logements sociaux, résidants dans plusieurs
quartiers, à l'instar de celui de Bab El Kantara, et d'autres venant de près de
14 sites déjà délocalisés à Ali Mendjeli, comme Boudraa Salah, Sotraco, Terrain
Amirouche, les cités Annasr et El Fedj, et ayant déposé des recours, ont tenu
hier un sit-in devant la daïra pour demander respectivement le relogement, et
la réponse rapide aux recours, pour les autres.
Selon le représentant des demandeurs du logement social de Bab El Kantara, M. Youcef, les habitants qui ont bénéficié de décisions de préaffectation depuis janvier 2014 et qui sont près de 340 familles, attendent depuis cette date qu'on les convoque, mais en vain. «Pourtant, dira-t-il, au mois de juillet dernier, des centaines de demandeurs du «social» des autres cités de la ville, classées zone rouge, ont été relogés après l'organisation d'un tirage au sort, alors qu'aucun de notre quartier, qui compte pas mal de cas classés aussi «rouge», n'a été ni convoqué pour un tirage au sort ni relogé». Et notre interlocuteur d'indiquer : «de même que nous avons des dizaines de cas de recours, qui attendent toujours la réponse de la commission de la daïra pour être fixés sur leur sort». Pour la seconde catégorie, il s'agit des habitants des sites précaires cités plus haut, à savoir El-Fedj, Annasr, Boudraa Salah, etc., et qui n'en continuent pas moins d'occuper leurs gourbis. Ils ont indiqué avoir fait des recours en 2011, pour certains d'entre eux, et ont exprimé leurs appréhensions quant aux maisons qui ont été vidées et qui ont été réoccupées par de nouveaux venus qui s'adonnent à des pratiques louches». A ce sujet, le représentant du site de Boudraa Salah, M. Boudjemaa, a souligné que «c'est désormais le règne de l'insécurité et des agressions à répétition». Et ses propos ont été vite confirmés par d'autres habitants de ces sites qui ont ajouté que du fait du quasi abandon des lieux, ces derniers sont devenus des repaires de trafics et dépôts des objets volés. D'autres encore parleront de violation de domiciles habités par des familles et ont cité l'exemple de celui occupé par une veuve et ses enfants de la rue des Maquisards. Et à la fin, les protestataires ont déclaré que c'est tous ces problèmes les ont amenés à converger vers la daïra pour demander aux autorités des solutions rapides à leurs problèmes. Reçus par le secrétaire général de la daïra, les protestataires ont été invités à un peu plus de patience et de donner le temps nécessaire au chef de la daïra qui est nouveau à son poste, pour étudier les dossiers et répondre. |
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