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Trois nouveaux
décès ont été enregistrés parmi les hadjis algériens suite à la bousculade
survenue à Mina (près de la Mecque), il y a 15 jours, portant ainsi le nombre
d'Algériens décédés lors de cet accident à 28 sur un total de 1 200 morts
(total des bilans par pays), a indiqué, jeudi, le ministère des Affaires
étrangères dans un communiqué. Les trois nouveaux hadjis décédés signalés sont
: Ghazala Zohra, née le 01 janvier 1953 à Constantine ; Merazga Zine, né le 14
avril 1962 à Guelma ; et Bakhti Ahmed, né le 05 août 1957 à Oued Assabah,
wilaya de Ain Témouchent. On dénombre également 18 hadjis encore hospitalisés,
a précisé le ministère.
«La cellule de crise du MAE, en coordination avec celle du ministère des Affaires religieuses et des Waqfs, continue à suivre l'évolution de la situation de nos hadjis aux Lieux Saints, en contact permanent avec l'ensemble des équipes de la mission sur place et le Consul général», conclut le communiqué du MAE. Selon un décompte chiffré donné par 28 pays, au moins 1 200 hadjis ont péri dans la bousculade survenue à Mina, alors que le bilan officiel dont ont fait état les autorités saoudiennes est de 769 décès. Ryadh n'a toujours pas fourni de décompte par nationalité des victimes de la catastrophe du 24 septembre. Les pays les plus touchés par la catastrophe sont principalement l'Iran avec 464 morts, l'Egypte avec 148 morts, l'Indonésie avec 120 morts, le Pakistan avec 76 morts, le Nigeria avec 64 morts, le Mali avec 60 morts, le Sénégal avec 54 morts et l'Inde avec 51 morts. Des centaines de pèlerins sont, par ailleurs, toujours portés disparus depuis la bousculade lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina, selon des gouvernements ou des commissions nationales du hadj. Pour rappel, lors de son dernier passage au Forum de la Radio Chaîne I, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, avait estimé que l'incident de Mina «n'était pas dû à la mauvaise organisation des autorités saoudiennes» et a affirmé l'opposition de l'Algérie au débat sur «la révision de l'organisation du Hadj». Mohamed Aïssa a affirmé «attendre les résultats de l'enquête approfondie que les autorités saoudienne ont annoncé». Aussi, et selon un précédent bilan donné par le ministère des Affaires religieuses, «23 hadjis algériens blessés sont recensés dans les hôpitaux saoudiens» et «61 sont portés disparus». |
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