|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Depuis hier, les parts d'ArcelorMittal Algérie, d'ArcelorMittal
Tébessa et d'AMPTA (ArcelorMittal Pipes et Tubes Annaba) ont été transférées au
groupe public «Industries métallurgiques et sidérurgiques» (IMETAL). L'annonce
a été faite depuis Annaba par le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam
Bouchouareb. Ce transfert du capital signe la fin du partenariat avec le groupe
sidérurgique international ArcelorMittal. Cette décision a été prise «dans le
cadre de la recherche, par l'Algérie, de la meilleure voie pour relancer la
sidérurgie» et constitue «le moyen d'atteindre les objectifs fixés qui sont de
porter la production annuelle de produits sidérurgiques à 10 millions de
tonnes, d'assurer l'autosuffisance de l'Algérie et, partant, de mettre fin aux
importations d'ici à 2017", a précisé le ministre lors d'un point de
presse au complexe d'El-Hadjar.
Il reste que le partenariat avec le groupe mondial ArcelorMittal restera «purement technique» en attendant que le groupe public IMETAL n'annonce, d'ici à décembre prochain, la dénomination de la nouvelle entreprise sidérurgique dont l'Algérie détiendra la totalité des parts. Cette reprise des parts du partenaire indien s'inscrit dans le cadre «d'un schéma d'accord pour la restructuration de l'actionnariat des 3 sociétés ArcelorMittal Algérie, ArcelorMittal Pipes and Tubes Algeria et ArcelorMittal Tébessa», a indiqué le ministère de l'Industrie et des Mines. Une restructuration qui «s'inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement algérien d'assurer la promotion et le développement de l'industrie sidérurgique nationale et de contribuer positivement à son objectif de promouvoir l'autosuffisance en acier», explique un communiqué du département de M. Bouchouareb. ASSISTANCE TECHNIQUE En outre, ArcelorMittal va poursuivre son assistance technique pour réussir le plan de développement du complexe d'El-Hadjar. Les parties visent à finaliser cet accord dans les prochaines semaines, indique le communiqué qui précise que cet accord vient renforcer le plan de développement des trois plateformes industrielles: complexe El-Hadjar, la tuberie et l'exploitation minière à Tébessa et leur pérennité sur le long terme. «Nous sommes satisfaits de cet accord conclu avec le gouvernement algérien avec qui nous entretenons d'excellents rapports de collaboration. Cet accord permet à ArcelorMittal Algérie, ArcelorMittal Pipes and Tubes Algeria et ArcelorMittal Tebessa de jouer un rôle-clé dans le développement de l'industrie sidérurgique et minière. Nous sommes heureux de pouvoir soutenir le gouvernement algérien à réaliser ce plan dans l'intérêt de la société et du pays», a déclaré Davinder Chugh, membre de la direction générale du Groupe ArcelorMittal et directeur Monde ACIS. Pour sa part, le ministre de l'Industrie et des Mines, M. Abdeslam Bouchouareb, a affirmé, à cette occasion, que «cet accord permettra à la partie algérienne d'avoir le contrôle total des 3 sociétés AMA, AMPTA et AMT. Ce qui facilitera la prise de décision et la mobilisation des moyens, notamment financiers, pour assurer le succès de l'opération de revamping des installations industrielles et leur redémarrage dans de bonnes conditions». Selon le ministre, cet accord permettra également «de stabiliser le climat social au niveau de ces 3 sociétés, pour améliorer leur rentabilité et préserver les emplois». |
|