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Le RC Arba se trouve dans l'impasse depuis quelques jours. En
effet, depuis la défaite concédée à Oran face à l'ASMO, la situation ne prête
guère à l'optimisme et le club vit l'une de ses crises les plus aiguës depuis
sa création. Il fallait s'y attendre dans la mesure où l'équipe a été gérée
sans aucune stratégie et sans aucune feuille de route.
Aujourd'hui, le club paye cash ces errements et plus grave encore c'est l'immixtion de la rue qui complique la situation. A titre d'exemple, certaines personnes « manipulées », nous a-t- on dit, sont allées menacer Mustapha Zerrouk, le nouveau président, qui a préféré quitter le navire. Entamant le championnat avec l'ambition de faire mieux que lors des deux dernières saisons en Ligue 1, les gars de l'Arba ont totalement raté leur début de saison comme en témoigne cette position de lanterne rouge. Ayant accédé en Ligue 1 en 2013, après avoir végété longtemps dans les paliers inférieurs, le RCA a terminé pour sa première année parmi l'élite à la 8e place avant de flirter avec la relégation la saison écoulée, n'assurant son maintien qu'au terme de la dernière journée. Aujourd'hui, les résultats enregistrés jusqu'à cette septième journée sont en adéquation avec les objectifs des dirigeants et les fans commencent à nourrir des appréhensions notamment après la révolution effectuée au sein de l'effectif avec le départ de plusieurs cadres, à l'image du buteur Darfalou (USMA) et Zeddam (NAHD), Mokdad et Kacem (MCA), Seddiki (JSK) pour ne citer que ces derniers. Or ces joueurs n'ont pas été remplacés sur le plan qualitatif. Le reproche fait à Djamel Amani est d'avoir trop misé sur la piste des Franco-Algériens où certains ont montré leurs limites outre l'instabilité technique. Pis encore, le Serbe Janacovic a été limogé la saison dernière après six journées seulement pour revenir de nouveau remplacer Dziri Billal. Bizarre, n'est-ce pas ? A présent, c'est le flou qui persiste où des joueurs ont boudé la reprise des entraînements en l'absence de l'entraîneur, laissant seul son adjoint Abdenour Bousbia qui se trouve dans l'expectative. Cette situation a fini par susciter la réaction des supporters qui exigent le départ des dirigeants. Voilà une pression supplémentaire qui risque d'influer sur le rendement des joueurs. Alors, est-ce les prémices d'une descente aux enfers qui se profile à l'horizon ? A notre avis, c'était prévisible. Djamel Amani, suspendu et démissionnaire, continue à gérer les affaires du club mais sans pour autant trouver les solutions à la crise financière qui secoue le club et régler les joueurs, perturbés sur le plan moral. Une prise de conscience est à souhaiter pour un club qui suscite un engouement populaire considérable. Il est encore temps pour sauver le club à moins que le RCA soit otage d'intérêts. Là, c'est une tout autre histoire. |
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