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d'une centaine de protestataires qui n'ont pas été touchés par l'opération de
transfert des habitants de la rue des Maquisards, ont tenu un rassemblement
devant le cabinet du wali pour faire valoir « leur droit au relogement »,
disent-ils, et réclamer un nouveau recensement pour que les vrais résidents de
la rue, les nouveaux mariés, les célibataires et les veuves, qui ont été exclus
du bénéfice de logements neufs, soient rétablis dans ce droit. Un déploiement
discret de la police a été remarqué sur les lieux pour éviter tout dépassement,
surtout que les protestataires ont demandé avec insistance à voir le wali.
Selon leur représentant, il importe de programmer un autre recensement des
habitants de la rue des Maquisards à l'effet de faire bénéficier toutes les
familles qui ont droit vraiment au relogement. Et cela, dit notre interlocuteur,
en raison du fait que le premier qui a été supervisé par le comité de quartier
avec la participation du bureau d'étude de la société « SAU », s'est distingué
par « l'improvisation », où la manipulation n'a pas été absente. Affirmant,
dans ce cadre, que sur les près de 1.200 habitants relogés à la nouvelle ville,
il y avait au moins 400 noms totalement étrangers à la rue, qui n'y ont jamais
résidé, laissant en rade près de 300 familles recensées, lesquelles ont été «
injustement » exclues et à qui on a demandé de faire des recours. Ce qu'ils
n'ont pas manqué de faire bien sûr, notera-t-il, mais cela fait des mois
maintenant qu'elles attendent sans avoir de réponses précises et sans que la
commission de recours ne tranche sur leur cas. Sans parler, ajoute-t-il, des
cas de célibataires âgés de 35 et plus ainsi que des nouveaux mariés et des
veuves vivant seules.
Et notre interlocuteur de réaffirmer que la plupart des déménagés lors de l'opération du mois de juillet dernier, ne sont pas de « vrais » habitants de la rue mais de simples locataires qui ont pris la rue des Maquisards comme tremplin pour bénéficier du relogement. Passant à un autre sujet, le représentant des contestataires a dénoncé l'insécurité qui règne actuellement au niveau de la rue, qui a été vidée de la majorité de ses habitants et qui est devenue un endroit à éviter et un coupe-gorge, réclamant dans ce sillage de raser au plus vite les maisons évacuées, car celles-ci sont devenues des repaires de malfrats. Reçus par le chef de cabinet du wali, les protestataires ont été invités à établir une liste de toutes les familles exclues avec mention de la catégorie d'appartenance, célibataires, nouveaux mariés, etc., chose qui a été des plus rassurantes pour les concernés qui sont repartis plein d'espoir. |
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