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L'année
scolaire a commencé mal à Oran Est et en particulier dans le cycle secondaire
où les deux lycées de Haï Es-Sabah souffrent d'un sureffectif des élèves de
première année secondaire. Le lycée Bouazizi Rabia situé à Haï Yasmine se
trouve dans l'œil du cyclone depuis la rentrée des classes. Ce lycée, qui a
obtenu la deuxième place au niveau de la wilaya d'Oran dans le baccalauréat
2013 avec un taux de réussite qui avoisine le 100%, se débat dans moult
problèmes. Le personnel enseignant, qui a observé une grève de dix jours pour
dénoncer le sureffectif, le déficit en encadrement des matières dites
essentielles et le volume horaire surchargé, a finalement repris le travail
mercredi après des promesses de l'académie. Les membres de la délégation
dépêchée la fin de la semaine écoulée à ce lycée s'étaient engagés à affecter
une annexe pour prendre en charge les divisions roulantes qui devront être
affectées prochainement vers le collège AADL 2 situé dans la cité 937 logements
(COSIDER). Un ultimatum d'une semaine a été toutefois lancé par les enseignants
qui menacent de durcir leur mouvement de contestation dans les prochains jours
si rien n'est fait pour prendre au sérieux leurs revendications. «Nous avons
huit classes roulantes c'est-à-dire sans salles de cours en première année
secondaire.
Le volume horaire des enseignants des matières scientifiques est infernal. Les professeurs des matières scientifiques doivent faire sept heures supplémentaires en plus de leur volume horaire habituel. Il y a également un déficit en encadrement dans notre établissement. Le lycée Bouazizi Rabia demeure le seul établissement secondaire dans cette zone après le déclassement il y a quelques années du lycée AADL 2 (Cosider) en collège», regrette le délégué des enseignants de cet établissement secondaire. L'académie avait été contrainte de déclasser le lycée AADL 2 pour faire face à aux flux des élèves admis à la première année du cycle moyen suite au taux de réussite exceptionnel enregistré en 2011 dans l'examen du certificat de l'enseignement primaire, rappelle-t-on. Pour revenir au lycée Bouazizi, le nombre des élèves a atteint dans certaines classes les 50, regrette un enseignant. Ce problème de surcharge des classes n'est pas un phénomène nouveau dans cette zone qui souffre depuis plusieurs années d'un sureffectif des élèves dans le secondaire. Le problème s'est toutefois aggravé ces dernières années en raison des opérations de relogement successives et la livraison de milliers de logements toutes formules confondues (promotionnel, LSP, LPL?). |
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