Es-Senia, Aïn El-Beida, Sidi Lakhiar, cité EDCO? : 24 milliards pour le bitumage du réseau routier
par D. B.
Le bitumage
d'une grande partie du réseau routier de la commune d'Es-Senia, entamé depuis
plus de trois mois, a été achevé, apprend-on auprès de la commune. Une
enveloppe de plus de 24 milliards de centimes a été débloquée par la daïra pour
la prise en charge des travaux qui ont été confiés à trois entreprises. Outre
les routes du chef-lieu de commune, les travaux ont touché les artères de Ain
El-Beida, Sidi Lakhiar, la cité EDCO et la cité des 146 logements. La
réhabilitation de la voirie dans la localité de Ain El-Beida et dans la cité
Cdt Cherif Yahia ex- 200 logements, a aussi été achevée, souligne la même
source. Ces travaux de bitumage ont touché la majeure partie des artères à
l'intérieur des cités et les grands axes menant à Aïn El-Beida et à la cité des
200 logements. Toutefois, les habitants de la cité des 200 logements et ceux de
Aïn El-Beida ont tenu à attirer l'attention sur la dégradation de la voirie
après le bitumage du fait de l'intervention des gestionnaires des divers
réseaux et de certains citoyens qui ne remettent pas la chaussée à son état
initial. Malgré les efforts des services communaux et des différentes
opérations de bitumage, les automobilistes et les usagers de la route ont
constaté qu'une bonne partie des routes et des ruelles de la commune d'Es-Senia
se sont dégradées et devenues non appropriées à une circulation automobile sans
cesse croissante. Les incessantes interventions des gestionnaires des différents
réseaux, souvent après le bitumage, sont à l'origine des crevasses et des
nids-de-poules, notamment aux ruelles du quartier Kara 1, la coopérative
Mahieddine Boukhlouf, Ain El-Beida et la cité Commandant Cherif Yahia?entre
autres. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur
d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps des
manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule afin
d'éviter d'éventuels accidents. A Oran, pas un seul quartier ou cité n'échappe,
désormais, à la dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui
se trouve dans un piteux état. Au jour d'aujourd'hui, il est difficile de citer
l'ensemble des axes routiers touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que
presque aucun tronçon de la ville n'est épargné. Des revêtements sont à chaque
occasion et sans occasion programmés. Malheureusement, ces opérations
successives de réfection de la voirie à coups de milliards n'arrivent pas à
donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent toujours de
l'état dégradé de la chaussée. Première cause de cette situation, les travaux
effectués par les différentes entreprises chargées des réseaux en raison de la
multiplication des chantiers de pose de canalisations et de réseaux divers, de
travaux sur les chaussées et leurs dépendances. Ces interventions représentent
une gêne et un danger pour les riverains lorsque la chaussée n'est pas remise
en l'état. Sur le terrain, des trottoirs refaits à neuf avec du pavé ont, encore
une fois, été endommagés par les entreprises intervenant à certains endroits.
Pour ce qui est de la remise en l'état des lieux après les travaux, ni la
réglementation ni les arrêtés de wilaya ne semblent inquiéter les services
chargés de ces travaux, laissant de nombreux tronçons de route dans un état
déplorable. C'est le cas dans certaines ruelles de Boulanger, de Yaghmoracen,
du centre-ville?.Les incessantes mises en garde et les instructions du wali
d'Oran, quant à la remise en l'état de la chaussée juste après les travaux, ne
semblent pas avoir d'échos auprès de certaines entreprises et sociétés qui ne
se soucient guère des dommages que subit la collectivité et moins encore des
désagréments causés aux citoyens. Il y a quelques mois, la wilaya d'Oran a
débloqué 60 milliards de centimes pour la rénovation d'une bonne partie de
chemins de wilaya et des chemins communaux. Il a été ainsi consacré 10
milliards de centimes pour les chemins communaux d'Oran, 10 milliards pour
Sidi-Chahmi et le même montant pour Chteibo. Concernant les chemins de wilaya,
22 milliards de centimes y ont été consacrés.