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Des
personnalités de la ville de Guelma rencontrées cette semaine se sont soulevées
contre le sort réservé par des responsables de la ville à ce club prestigieux
qui se trouve au centre d'une lutte de clans implacable. « Le club ne peut pas
sortir de l'ornière en raison d'une crise financière aiguë favorisée à dessein
par des élus communaux. Sachez qu'il est de notoriété publique dans la ville de
Guelma que beaucoup d'élus de l'actuelle APC, partisans de l'ancienne équipe
dirigeante de l'ESG, ne portent pas dans leur cœur les dirigeants actuels et à
leur tête le président Meniai Tarek », avouent-t-ils. Et d'ajouter : « Que
l'ancienne équipe dirigeante, qui avait les faveurs de la municipalité,
recevait chaque saison, au mois d'août, une subvention de 1,1 milliards de
centimes pour lui permettre de procéder à un recrutement de qualité et faire
bénéficier l'équipe d'une bonne préparation à l'intersaison. Mais depuis
l'intronisation de Meniai Tarek, le club reçoit la subvention vers le mois
d'octobre.
Heureusement que l'APW et la DJS interviennent à temps pour soulager le club ». Contacté, le président Meniai espère que la situation va se décanter la semaine prochaine avec le déblocage des subventions émanant des deux organismes suscités. « J'ignore encore les montants, mais tout ce que je sais est que l'APW va se réunir le 29 septembre pour délibérer et que la DJS aura, d'ici là, elle aussi, réglé les procédures réglementaires pour virer ladite subvention. Du côté de l'APC, on attend toujours !» dira-t-il. Le président nous informa aussi que l'équipe dirigeante s'est arrangée pour verser à chaque joueur une prime de cinq millions, fêtes de l'Aïd-el-adha obligent. Interrogé sur l'avenir de l'entraîneur Chiha suite à la défaite humiliante de l'équipe subie à Collo et que les rumeurs annoncent qu'il est sur un siège éjectable, le président dément catégoriquement. «Ce sont des ragots de café maure car le championnat n'en est qu'à sa troisième journée et nous sommes partisans de la stabilité», a répondu notre interlocuteur. Evoquant enfin ce match à huis-clos, le président considère que l'ESG a été sanctionné abusivement. «Le club paie juste trois jets de pierres que ses supporters ont lancées contre leur équipe à la mi-temps du match à Collo. Nous condamnons bien sûr ce comportement des supporters qui doivent soutenir leur équipe et non l'exposer à des sanctions», a conclu Meniai. |
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