Les habitants
de la paisible localité de Boufatis ne savent plus à quel saint se vouer face
au problème de transport. Le déficit en moyens de transport a fini par isoler
cette zone relevant de la daïra de Oued Tlélat. Les fonctionnaires sont les
premières victimes de cette mauvaise organisation de sorte qu'ils sont
contraints de rallier plusieurs destinations pour enfin arriver à bon port.
Pour rejoindre leur travail à Oran, ils sont contraints de prendre un premier
bus ou un transporteur clandestin pour se rendre à Hassi Bounif où ils auront
également à recourir à un autre minibus pour se rendre à l'entrée d'Oran, plus
exactement à Hai Es-Sabah. Un véritable calvaire que de nombreux usagers
tiennent à dénoncer avec force. Outre la perte de temps, viennent se greffer
des dépenses supplémentaires que de nombreux pères de familles dénoncent avec
acuité. Ce calvaire au quotidien qu'endurent étudiants, fonctionnaires,
commerçants et autres a été signalé depuis des années par les habitants de ce
village. Des dizaines d'usagers ont exprimé leur désarroi face au manque d'une
ligne directe qui permettra aux habitants de Boufatis de rallier Oran sans être
obligés de passer par Hassi Bounif. C'est l'une des préoccupations de
l'exécutif communal qui a, à son tour, signalé cette contrainte qui persiste.
Certains sont contraints de faire appel à un clandestin pour éviter cette perte
de temps alors que d'autres au contraire doivent se lever très tôt pour rentrer
par la suite tard chez eux. Les habitants interpellent les autorités locales et
le directeur des transports pour qu'une ligne soit opérationnelle entre
Boufatis et Oran. Celle-ci pourra éviter de nombreux désagréments dont la perte
de temps et minimiser surtout le budget consacré à ces navettes quotidiennes.
Une fois à Oran, les usagers sont contraints de prendre d'autres bus pour être
au boulot. Une journée à passer de bus en bus ; un véritable cauchemar que
dénoncent les habitants de Boufatis.