Après
la valse d'inculpations émises par les différents tribunaux de la wilaya à
l'égard d'élus locaux notamment les présidents des APC, ( Zéboudja, Bouzghaia,
Ain-Mérane, Oued-Goussine, Abou-Hassan, etc.), le wali, conformément au code
pénal, a mis fin aux fonction de ces derniers. Toutefois, pour ne pas entraver
la bonne marche de la commune, certains membres d'APC réélisent eux-mêmes le
nouveau président mais cela demeure des cas isolés. Généralement, dès la mise
en examen d'un P/APC c'est le branle-bas de combat au sien des élus. Chacun
veut devenir « maire ». Puis s'en suivent dans les coulisses les transactions
loin de tout intérêt de la commune. Le cas récent relevé à la commune côtière
d'Oued-Goussine dépendant de la daïra de Béni-Haoua illustre le parfait exemple
de cette lutte pour le « Koursi ». En effet, le P/APC de cette commune a été
mis en examen pour passation de marchés non conforme à la réglementation. Bien
entendu, « le maire » se défend et crie à la conspiration. Cependant, ne
pouvant admettre une vacance de poste au sein d'une commune, M. Aboubakr
Essedik Boucetta a averti les élus locaux de cette commune d'élire très
rapidement un nouveau P/APC à défaut de dissoudre l'assemblée toute entière et
désigner un administrateur. Cet avertissement sera-t-il pris en compte ?
L'avenir nous le dira.