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Effondrement partiel au 27 rue des Aurès : 12 familles en danger interpellent le wali

par K. Assia

Les 12 familles de l'immeuble en ruine situé au 27 rue des Aurès, ex-la Bastille, en plein cœur d'Oran, ne savent plus à quel saint se vouer après l'effondrement partiel survenu dans un appartement situé au premier étage dans cette bâtisse datant de l'époque coloniale.

 En effet, l'incident s'est déroulé dans la nuit du 12 septembre lorsque le parquet d'une pièce s'est effondré pour chuter dans un local commercial situé au rez-de-chaussée. Un adolescent de 14 ans a été blessé dans cet effondrement qui a failli être fatal pour les locataires. Hier, les sinistrés se disent inquiets quant à la gravité de la situation puisque le pire est à envisager compte tenu de l'état de vétusté de l'immeuble. Les services de la Protection civile et ceux de la police se sont déplacés sur les lieux et un PV a été établi, sommant les familles d'évacuer le site, fait-on savoir. Un autre rapport a été également élaboré par les services du secteur urbain du centre-ville. Toutefois, cet effondrement n'est pas le premier, de l'avis des sinistrés, puisque plusieurs incidents se sont produits dans le passé, ce qui a contraint les responsables locaux à classer la bâtisse dans la catégorie rouge. «Des promesses nous ont été faites pour notre relogement mais, depuis, rien n'a été fait », signale-t-on. Une situation qui fait craindre le pire, de l'avis des occupants des lieux. Ceux-ci ont interpellé le wali d'Oran pour que des mesures soient prises afin de faciliter leur relogement. Toutefois, la crainte est générale et l'ensemble des sinistrés du vieux bâti appréhendent le pire à l'approche de la saison des fortes pluies. Dans le quartier de Choupôt, les 12 familles de l'immeuble vétuste situé au 38 rue ALLA Ahmed, ex-Sergent Bobillot, sont dans le désarroi. Le mur de ce qui reste de l'appartement du premier étage s'est complètement entassée sur la cuisine et même la pièce de l'habitation du rez-de-chaussée, faisant un blessé. Les occupants des lieux, en état de choc, viennent d'échapper à une mort certaine, selon des témoignages. Il s'agit du troisième effondrement en l'espace de quinze jours. Les sinistrés ne savent plus quoi faire car le danger est omniprésent et les dégâts risquent d'être lourds, signalent-ils. Le rapport de la Protection civile est formel. Les familles doivent évacuer les lieux car une partie importante de cet immeuble située au premier étage tient malheureusement à un fil et son écroulement sur l'appartement du rez-de-chaussée va occasionner de lourds dégâts et même des pertes humaines. Il ne se passe pas un jour sans qu'une pierre ne se détache des appartements du premier étage et celui de la terrasse. Face au danger, les sinistrés ont lancé, hier, un appel pressant aux autorités locales et à leur tête le wali d'Oran afin de dépêcher une commission pour s'enquérir de la gravité de la situation.