|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les
nouvelles dispositions ont été organisées ce mardi au Centre culturel islamique
de Chlef par la chambre du commerce et d'industrie de la wilaya. Ont pris part
à cette journée d'information les services de la wilaya, l'Association des
banques et des établissements financiers (ABEF), les opérateurs économiques de
la région ainsi que les représentants des services d'accompagnement concernés
(banques, douanes, fisc et PME/PMI). Les responsables de ces organismes ont mis
en exergue les nouvelles lois portant sur les nouvelles dispositions bancaires
et fiscales de la loi de finances complémentaire ainsi que les mesures prises
en faveur de l'encouragement de l'investissement et la mobilisation des
ressources financières. Il faut souligner que la LFC 2015 intervient à un
moment crucial de la vie économique du pays qui fait face à l'effondrement du
prix du baril de pétrole qui ne cesse de dégringoler depuis plusieurs mois,
pour amortir un tant soit peu la crise financière qui en résulte. Les
interventions ont été animées par des responsables de PME/PMI, de la direction
régionale des douanes de Chlef, de l'administration fiscale et de banques publiques
où il a été question de la baisse des impôts sur le bénéfice des sociétés (IBS)
et sur l'activité professionnelle (TAP) pour le secteur producteur et de
nouvelles mesures en matière de droits de douane. Ces nouvelles dispositions et
avantages visent à encourager les investisseurs potentiels pour mener à terme
les différents projets. Cependant, il faut savoir que les deux variables
d'ajustement qui ont été utilisées pour absorber le choc externe de la chute
des revenus pétroliers sont le taux de change du dinar et corollairement la
limitation des plafonds d'accès aux devises au profit des banques commerciales.
Le déficit budgétaire affiché par la LFC 2015 s'élève à 2635 milliards de DA.
Par ailleurs, M. Aboubakr Essedik Boucetta, wali de Chlef, a indiqué dans une
brève intervention que les nouvelles procédures sont susceptibles de relancer
l'investissement en précisant que « tous les dossiers relatifs à l'acte de
propriété seront étudiés dans des délais relativement courts ; les
bénéficiaires des zones d'activités nouvellement créés et approuvées par la
tutelle seront régularisés à condition qu'ils remplissent le cahier des charges
relatif au projet ». Toutefois, le wali fera remarquer que « la wilaya se
réserve le droit de récupérer les terrains octroyés aux bénéficiaires n'ayant
pas concrétisé leur projet » mais, précise-t-il, « cela doit se faire selon une
procédure relative à l'information du concerné ; une des raisons qui n'ont pas
abouti à la réalisation du projet, le non-respect du cahier des charges. Une
étude au cas par cas sera effectuée pour l'annulation de l'attribution ».
Par ailleurs, lors du débat qui s'est insaturé parmi les présents l'instruction interministérielle n°1 du 6 août 2015 découlant des dispositions de la LFC 2015, portant modalités de mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives à la concession des biens immobiliers du domaine privé de l'État, destinés à la réalisation des projets d'investissements a été longuement abordée. D'autres questions ont été abordées notamment par ce promoteur qui dira que « la relance de l'investissement passe inévitablement par la réforme du système bancaire qui traîne toujours son fardeau bureaucratique ». A cela les responsables ont apporté des éléments de réponses à l'ensemble des préoccupations des investisseurs et hommes d'affaires présents ». Le wali a émis le vœu que l'investissement dans la wilaya de Chlef soit une réalité et non une fiction, et ce pour le plus grand bénéfice du pays. |
|