Mécontents du retard du lancement du projet des 380 logements promotionnels aidés (LPA) prévu à Arzew, les souscripteurs ont tenu hier un sit-in devant le siège de l'agence foncière d'Oran, située à Es-Senia. Las d'attendre le démarrage du projet, ces futurs bénéficiaires ont protesté et demandé des explications sur les raisons de ce retard. Selon leur représentant, « les dossiers ont été déposés en 2011. Les versements de la première tranche ont été effectués en 2014. Certains ont versé 500.000 DA et d'autres 100.000 DA. Mais depuis, rien. Le chantier n'a pas été lancé et les acquéreurs n'ont pas été informés des problèmes qui bloquent le démarrage des travaux». Une situation qui a fait grincer des dents sachant que le logement continue à faire polémique en l'absence d'une gestion claire et adaptée des programmes inscrits pour mettre fin à la crise du logement. Le même scénario déjà vécu avec les logements LSP risque de se répéter malgré l'expérience acquise dans ce domaine. Les souscripteurs des 380 logements LPA d'Arzew ne sont pas les seuls à manifester leur colère puisque d'autres souscripteurs chez des promoteurs privés sont confrontés à ce même problème et n'ont pu obtenir jusqu'à présent que des promesses sur la date de livraison de leurs logements. Pour avoir des explications sur le sort de leurs dossiers déposés en 2011, les protestataires ont été reçus dans la matinée par le directeur de l'agence foncière. Leur représentant a souligné que le blocage ne se situe pas au niveau de l'agence foncière. Ce promoteur attend la signature du cahier des charges par les services concernés afin de lancer l'avis d'appel d'offres pour le choix de l'entreprise à qui sera confié le projet».

 L'agence à rassuré les souscripteurs que une fois le cahier des charges signé, les travaux devront être lancés au mois de novembre prochain. Mais, en attendant que cette promesse soit tenue, les futurs bénéficiaires ont décidé d'envoyer une lettre au wali d'Oran demandant sont intervention pour lever ce blocage qui tient en otage des dizaines de familles.