Avec une augmentation de 307.053 quintaux, toutes céréales confondues, comparativement à 1.160.717 quintaux récoltés durant l'été 2014, la campagne moissons-battages de cette année, dans la wilaya de Médéa, a permis une récolte d'un total de 1.467.770 quintaux sur les 1.530.990 prévus. « Une augmentation relative, malgré tous les aléas climatiques ayant caractérisé cette année agricole 2014, qui s'explique par deux (02) facteurs positifs. Le premier étant la bonne initiative qui a été prise, cette année, par de nombreux agriculteurs qui ont opté pour l'irrigation d'appoint, à travers notamment le captage à partir des retenues collinaires et barrages, qui a touché un total de 1.500 hectares, et le second à travers les semailles précoces qui avaient été faites par un grand nombre d'agriculteurs. Ce qui a effectivement permis d'amortir le choc de l'insuffisance des pluies, durant les premiers mois de l'année, et leur absence totale durant les deux mois cruciaux d'avril et mai », nous dira Mme Ouardia Ould-Kharroubi, chef de service organisation et appui technique à la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Médéa. Ainsi, du bilan chiffré qui nous a été remis par cette responsable, il ressort que sur ces 1.467.770 quintaux récoltés sur une superficie totale de 102.112 hectares cultivés, il y en a eu 941.655 q de blé dur, 125.515 q de blé tendre, 373.015 q d'orge et, enfin, 27.585 q d'avoine. Une récolte 2015 dont le rendement de pointe a été respectivement de 41 quintaux à l'hectare pour le blé dur, 35 q/ha pour le blé tendre, 25 q/ha pour l'orge et 20 q/ha pour l'avoine. Une récolte de 1.467.770 quintaux dont seulement 265.066 ont été collectés, au niveau des seize (16) points de collecte retenus à travers la wilaya, selon toujours le bilan chiffré en notre possession. Et pour conclure, Mme Ouardia Ould-Kharroubi reviendra sur les difficultés rencontrées et qui ont eu un impact négatif sur la production prévue : « La très forte sècheresse enregistrée a endommagé un total de 18.319 hectares dont 4.178 ha de blé dur, 509 ha de blé tendre, 13.317 ha d'orge et 315 ha d'avoine. Une sècheresse à laquelle il faut ajouter des foyers d'incendies qui ont détruit un total de 29 hectares ».