
Décidément,
l'instabilité dans l'encadrement technique a de beaux jours devant elle. En
effet, Abderrahmane Osmane, engagé par le GCM pour une mensualité de 40
millions de centimes, avait dirigé la séance de dimanche. Selon notre source,
le soir même, il informe l'un de ses adjoints qu'il a mis fin à sa collaboration
avec le GCM. Renseignements pris: le désormais ex-coach du Ghali avait
rencontré Omar Sahli et Radjaâ Boubaker, respectivement président de l'OMA et
président de la section football. Quelle interprétation peut-on donner à ce
scénario ? Comment un entraîneur peut-il négocier avec un club alors qu'il
s'est engagé avec un autre ? Par cette action, ni l'entraîneur Osmane ni encore
plus les dirigeants de l'OMA n'ont respecté la morale. Cette situation est la
conséquence de plusieurs paramètres comme celui relatif à la pression de la rue
qui est devenue par la force du temps incontournable. Aussi paradoxal que cela
puisse paraître, chez nous, certains dirigeants de club prennent des décisions
sans se soucier des conséquences.
Ceci dit,
malgré l'avènement du professionnalisme, les mascarades continuent dans le
football algérien où certains comportements prennent des proportions
alarmantes. Ceci prouve, si besoin est, que l'esprit de l'amateurisme est resté
toujours ancré au sein des clubs, supposés professionnels. Cette sortie de
l'entraîneur Osmane et celle des dirigeants de l'OMA ont mis dans l'embarras le
GC Mascara qui se retrouve sans responsable technique à trois jours seulement
du début de championnat. Aux dernières nouvelles, on a appris que la direction
a pris attache avec Omar Belatoui, mais ce dernier n'a pas donné suite à cette
sollicitation. Cherif Hadjar a également décliné l'offre du Ghali puisqu'il a
donné son accord de principe au CRBAF. Mokhtar Assas a été également sollicité,
alors que d'autres dirigeants insistent sur le retour de Salem Laoufi qui ne
semble pas, selon notre source, chaud pour poursuivre l'aventure avec l'US
Remchi qui traverse une crise financière sans précédent.