La commune de Gdyel entamera, incessamment, une vaste opération de
recensement de ses biens immobiliers, selon l'Assemblée populaire communale de
cette collectivité locale. Un bureau d'étude a été désigné, récemment, pour
effectuer cette opération. Le bureau d'étude aura la charge de recenser,
répertorier et localiser les biens, un à un, sur le terrain. Une enveloppe de
près de 300 millions de centimes a été débloquée pour cette opération. La tenue
du sommier de consistance et du registre d'inventaire revêt un caractère
obligatoire, vis-à-vis, des services affectataires. Mais, et ce n'est un secret
pour personne, les prix des locations pratiqués par les communes, d'une manière
générale, sont dérisoires et n'ont pas connu, pour leur grande majorité, de
revalorisation depuis l'Indépendance. L'exploitation, à bon escient, de ce
patrimoine pourrait générer d'importantes rentrées pécuniaires à la commune.
Malheureusement, les tarifs imposés jusqu'à présent sont jugés dérisoires.
Cette opération consistera, selon nos informations, dans un premier temps, en
une mise à jour du sommier de consistance des biens de la commune. Dans une
seconde étape, le bureau est chargé de réactualiser la base de données du
sommier de consistance. Le tout dans, un peu plus, de 4 mois. Il reste entendu
que la mise à jour du sommier de consistance est en constante variation car
certains biens disparaissent pour cause de vétusté ou autres, au moment ou
d'autres sont acquis ou réalisés. Ceci étant, l'exploitation rationnelle de ce
patrimoine est génératrice de revenus financiers par l'entremise du
recouvrement des loyers ou des taxes liées à son exploitation commerciale. Les
biens communaux, relevant du domaine public de la commune, sont les
constructions et terrains appartenant à la commune, affectés à des services et
organismes administratifs, non classés dans le domaine public. Les locaux à
usage d'habitation et leurs dépendances, demeurés dans le domaine privé de la
commune ou réalisés sur ses fonds propres ; les terrains nus, non affectés, et
propriété de la commune. Sont, aussi, considérés comme biens communaux, les
biens immeubles non encore affectés, acquis ou réalisés par la commune sur ses
fonds propres ; les immeubles et locaux à usage professionnel, commercial ou
artisanal dont la propriété a été transférée à la commune, tels que définis par
la loi ; les logements d'astreinte ou de fonction, tels que définis par la loi
et dont la propriété a été transférée à la commune ; les biens déclassés du
domaine public de la commune faisant retour ; les dons et legs au profit de la
commune, acceptés dans les formes et conditions prévues par la loi ; les biens
provenant du domaine privé de l'Etat ou de la wilaya, cédés ou dévolus en toute
propriété à la commune. C'est d'ailleurs une des nombreuses pistes de
financement des collectivités locales que beaucoup d'élus ne cessent de mettre
en avant pour renflouer les caisses des communes.