D'après
un document mis à notre disposition par le secteur sanitaire de Méchéria, ce
dernier, avec les communes qui lui sont rattachées, a enregistré sur une
période s'étalant entre janvier et août 2015, quelque 370 cas de piqûres de
scorpion n'ayant enregistré aucun décès fort heureusement. Le pic est à mettre
à l'actif du mois de juillet avec 114 cas suivi du mois d'août avec 105 cas.
Quant aux mois de juin et mai, ces derniers ont enregistré respectivement 70 et
48 cas. Les plus faibles taux sont inscrits au titre des mois de janvier et de
février avec respectivement 2 et 1 seul cas seulement, selon le même document.
«Quand on parle d'envenimation scorpionique, dont l'incidence sur la santé
publique n'est pas à démontrer», explique un médecin. L'on évoque en premier
lieu la question de la salubrité publique et l'état de l'environnement dans
lequel on vit. Plus les conditions d'hygiène sont rigoureusement observées,
plus on éloigne les scorpions de notre environnement parce qu'ils ne trouvent
pas les conditions favorables à leur prolifération. Mais, aujourd'hui, avec
toutes ces ordures qui envahissent les cités à forte concentration de
population, et ces accumulations de sable et de gravier devant les maisons en
construction qui poussent comme des champignons, difficile d'obtenir des résultats
sans la sensibilisation des citoyens et des responsables concernés.