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Les travaux de
réhabilitation de la voirie dans la localité de Aïn El-Beïda et dans la cité
Cdt Cherif Yahia ex-200 logements dépendants de la commune d'Es-Sénia ont été
achevés, apprend-on auprès de l'APC d'Es-Sénia. Ces travaux de bitumage ont
touché la majeure partie des artères à l'intérieur des cités et les grands axes
menant à l'entrée de Aïn El-Beïda et à la cité des 200 logements. Toutefois,
les habitants de la cité des 200 logements et ceux de Aïn El-Beïda ont tenu à
attirer l'attention sur la dégradation de la voirie après les travaux de
bitumage, du fait de l'intervention des gestionnaires des divers réseaux et de
certains citoyens, qui ne remettent pas la chaussée à son état initial.
Malgré les efforts des services communaux et des différentes opérations de bitumage, les automobilistes et les usagers de la route ont constaté qu'une bonne partie des routes et des ruelles de la commune d'Es-Sénia se sont dégradées et non appropriées pour une circulation automobile sans cesse croissante. Les incessantes interventions des gestionnaires des différents réseaux, souvent après les travaux de bitumage, sont à l'origine des crevasses et des nids-de-poule, notamment au niveau des ruelles du quartier Kara 1, la coopérative Mahieddine Boukhlouf, Aïn El-Beïda et la cité Commandant Cherif Yahia entre autres. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire tout le temps des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule afin d'éviter d'éventuels accidents. A Oran, pas un seul quartier ou cité n'échappe, désormais, à la dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouve dans un piteux état. Au jour d'aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la ville n'est épargné. Des opérations de revêtement sont à chaque occasion et sans occasion programmées. Malheureusement, ces opérations successives de réfection de la voirie à coups de milliards n'arrivent pas à donner les résultats tant espérés et les Oranais se plaignent toujours de l'état dégradé de la chaussée. Première cause de cette situation, les travaux effectués par les différentes entreprises chargées des réseaux en raison de la multiplication des chantiers de pose de canalisations et de réseaux divers, de travaux sur les chaussées et leurs dépendances. Ces interventions représentent une gêne et un danger pour les riverains, lorsque la chaussée n'est pas remise en état. Sur le terrain, des trottoirs refaits à neuf avec du pavé ont encore une fois été endommagés par les entreprises intervenant dans certains endroits. Pour ce qui est de la remise en l'état des lieux après les travaux effectués, ni la réglementation ni les arrêtés de wilaya ne semblent inquiéter outre mesure les services chargés de ces travaux, laissant de nombreux tronçons de route dans un état déplorable. C'est le cas dans certaines ruelles des quartiers de Boulanger, Yaghmouracen, centre-ville? Les incessantes mises en garde et les instructions du wali d'Oran, quant à la remise en état de la chaussée, juste après les travaux, ne semblent pas avoir d'échos auprès de certaines entreprises et sociétés qui ne semblent guère se soucier des dommages que subit la collectivité et moins encore des désagréments causés aux citoyens. Il y a quelques mois, la wilaya d'Oran a débloquée 60 milliards de centimes qui ont été consacrés pour la rénovation d'une bonne partie de chemins de wilaya et de chemins communaux. Il a été ainsi consacré 10 milliards de centimes pour les chemins communaux d'Oran, 10 milliards pour Sidi Chami et le même montant pour Chteïbo. Concernant les chemins de wilaya, 22 milliards de centimes y ont été consacrés. |
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