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Dépendant de l'Office national
d'assainissement créé en 2001, la station d'épuration des eaux usées de Saïda a
été remise en service depuis 2010 grâce à sa réalisation nouvelle par un
groupement algéro-espagnol. Ce partenariat qui s'est attelé comme priorité la
formation des personnels sur le terrain a relayé le transfert depuis 2012 à une
équipe très soudée composée de 42 personnes dont 10 pour la maîtrise, 27
exécutants et 5 cadres dont semble être fier Monsieur Djedid Tayeb qui
précisera que l'unité est algérianisée à 100% avec des compétences locales.
S'étendant sur une superficie de près de douze hectares à l'aval nord de la zone industrielle, cette station traite une capacité journalière de 24.223 m³ d'eaux usées du chef-lieu (150 mille habitants), soit une moyenne de 160 litres par habitant. Dans sa stratégie de mise en œuvre d'une politique environnementale, cette station est appelée très prochainement à prendre en charge les rejets des agglomérations limitrophes de Rebahia et Aïn Teghat. Mais leurs situations géographiques nécessitent cependant des surcoûts très onéreux quant à leur raccordement vers l'amont, exigeant un palliatif technique avec une station de relevage dotée d'un équipement de pompage dont le groupe électrogène à partir d'un poste transformateur. Par ailleurs, et pour sauvegarder en urgence la nouvelle zone d'expansion touristique du vieux Saïda dont la rivière et les sources sont déjà menacées de pollution, il est programmé le raccordement de la localité de Sidi Maamar vers le réseau de la cité Commandant Mejdoub, déjà saturé à cause de son sous-dimensionnement initial, sans compter les extensions urbanistiques de lotissements anarchiques? A ce sujet préoccupant, et selon l'avis d'un hydraulicien en retraite, ce projet pourrait se réorienter vers un meilleur tracé topographique et s'offrir la configuration adaptée du domaine autogéré Naar à la proximité nord de l'ex-ferme Richi qui pourrait accueillir l'implantation d'une simple station de lagunage naturel à la lisière sud-ouest de la forêt Ighlem. Cet ancien cadre argumentera que le choix réfléchi de ce changement de site demeure soutenu par le triple avantage écologique dont le reboisement en arbres fruitiers de centaines d'hectares rocailleux au lieudit El Hadjra El Hamra et pouvoir quintupler les productions céréalières de la rive gauche de Oued El Zebboudj mais l'atout le plus consistant, ajoutera-t-il, en serait l'apport de la forte demande en eaux d'arrosage pour les besoins du nouveau parc citadin situé sur le versant nord de cette belle forêt qui domine la ville. |
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